Quasiment éliminé de C1 mais presque parfait en Liga : le Clásico du paradoxe du Barça

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Quasiment éliminé de C1 mais presque parfait en Liga : le Clásico du paradoxe du Barça

Quasiment éliminé de C1 mais presque parfait en Liga : le Clásico du paradoxe du Barça
Quasiment éliminé de C1 mais presque parfait en Liga : le Clásico du paradoxe du BarçaProfimedia
Aux portes d'une deuxième élimination consécutive en phase de groupes de la Ligue des Champions, le FC Barcelone aborde ce 1er Clásico de la saison en leader de la Liga, avec des statistiques proches de la perfection.

Le FC Barcelone souffre. Physiquement pour commencer. Il suffisait de voir Gerard Piqué, mains sur les genoux au coup de sifflet final contre le Celta de Vigo dimanche dernier (1-0) pour comprendre que l'effectif tire la langue depuis quelques temps.

La défaite à Giuseppe-Meazza (1-0) puis le match nul concédé au Camp Nou une semaine plus tard contre l'Inter ont confirmé les difficultés des hommes de Xavi Hernández. Si cela a tenu en championnat, la Coupe d'Europe, elle, ne fait pas de cadeau. Forcément, les contre-performances sur la scène continentale prennent une place conséquente dans le bilan du début de saison. Mais à l'heure d'aborder ce 1er Clásico de la saison, le Barça est leader de la Liga. 

Six matches consécutifs sans encaisser de but

Leader à la différence de buts mais leader malgré tout. Et cela traduit le début de saison proche de la perfection en championnat. Malgré les absences de Ronald Araújo, d'Andreas Christensen, d'Héctor Bellerín et Jules Koundé qui sera opérationnel pour le Clásico, les Blaugranas n'ont encaissé qu'un seul but, contre la Real Sociedad lors de la 2e journée. Cela fait donc 6 matches entiers sans encaisser, une sacrée performance.

Contre le Celta, Xavi a préservé Eric García, de peur qu'il ne se blesse. Son équipe a donc évolué avec une défense composite avec le gaucher Álex Baldé à droite et le latéral gauche Marcos Alonso dans l'axe. Jordi Alba a été sifflé à sa sortie à la 85e et Piqué grinçait de partout. Leur temps est fait, ils sont désormais des choix par défaut pour leur ancien coéquipier devenu entraîneur, contraint de les aligner pour pallier les défections. 

Un système offensif trop énergivore ? 

En attaque, le Barça domine la Liga avec 20 buts inscrits, dont 9 pour le seul Robert Lewandowski, évidemment meilleur buteur de la compétition. Le Polonais n'a pas eu besoin de temps d'adaptation pour se fondre dans le collectif blaugrana. Principalement appuyé par Ousmane Dembélé et Raphinha, la nouvelle coqueluche qui fait venir par centaines ses compatriotes au Camp Nou sort d'un doublé contre l'Inter qui a permis au Barça d'égaliser et conserver un semblant d'espoir en Ligue des Champions. 

Avec une moyenne de 2,5 buts par match, le FC Barcelone démontre que le système offensif mis en place fonctionne, avec notamment Pedri en rampe de lancement. Le principal problème à l'heure actuelle réside dans la capacité à souffrir. Sergio Busquets personnifie cette inquiétude. En phase de possession, il conserve sa vision du jeu et sa qualité de passe. Cependant, il ne semble plus en état de tenir 90 minutes, ce qui implique les entrées de Franck Kessié ou Frenkie de Jong qui ne donnent pas entière satisfaction, surtout en comparaison de Gavi, inoxidable dans le repli. 

Avec 22 points sur 24 possibles, impossible de reprocher quoi ce soit aux Culés en Liga. Vainqueur à Santiago-Bernabéu la saison dernière (4-0) en l'absence de Karim Benzema, le FC Barcelone désire plus que jamais réaliser une performance susceptible d'atténuer la déception du milieu de semaine et, accessoirement, prendre seul la tête d'un championnat qu'il n'a plus remporté depuis 2019. 

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