Après un échauffement face au Pays de Cassel (0-7) en Coupe de France, le sprint de début février peut commencer pour le Paris Saint-Germain. Première étape : le Stade de Reims de Will Still, qui est sur une série de deux victoires et deux nuls en Ligue 1 et un jeu séduisant depuis le retour aux affaires après le Mondial.
"Concernant l'enchaînement des matches, le calendrier est ainsi fait. C'est aussi pour cela que les matches précédents nous ont servi, quel que soit le niveau, pour que beaucoup de joueurs jouent", a exprimé Christophe Galtier, vendredi, en conférence de presse, à deux jours de la rencontre.
À domicile, le PSG tourne bien depuis la fin décembre d'un point de vue résultat, mais dans le jeu, ça peut paraitre bancal, notamment le résultat face à Strasbourg où Mbappé a sauvé les siens à la 90+5 sur pénalty. Il est clair que le calendrier n'aide pas et préparer une deuxième partie de saison après une Coupe du monde n'est pas une mince affaire.
Les cinq matches qui se présentent peuvent donc être à double tranchant : soit Paris réussit à enchaîner et à reprendre un bon rythme avant les 1/8 en Europe ; soit, si ces derniers sont mal gérés, provoqueront potentiellement fatigue, blessure et mauvaise dynamique. Le Classique en Coupe de France, le 8 février prochain, sera l'étape de montagne. En somme, l'inconnu est là, tout comme cette saison 2022-2023.
Un match tous les trois jours jusqu'au Bayern
"On a beaucoup de déplacements sur cette période. On aura aussi une réflexion sur les temps de jeu dès que ce sera possible sur l'ensemble de l'effectif", expliquait Christophe Galtier. Le Paris Saint-Germain le sait, cette période ne va pas être facile. Loin de là. Et elle peut même devenir cruciale. Reims, Montpellier, Toulouse, Marseille et Monaco : les joueurs peuvent y laisser des plumes... ou pas. "On va voir comment on peut favoriser la récupération des joueurs. On a travaillé avec la cellule performance et le staff médical pour aménager au mieux nos déplacements, profiter des plages de récupération."
Pour affronter Reims, le groupe est quasi-complet. Sauf Kimpembe (de retour) et Mukiele (en soin) manquent à l'appel. Verratti est de nouveau disponible et "les sensations sont bonnes" selon le coach parisien. L'amical en Arabie Saoudite et le match de Coupe de France contre une R1 les ont mis en confiance et ils ont profité de cette dernière semaine sans rencontre pour travailler certains aspects plus en profondeur.
"C'est aussi pour cela que les matches précédents nous ont servi, quel que soit le niveau, pour que beaucoup de joueurs jouent. On en a profité aussi pour faire des séances complètes parce qu'à partir de dimanche, on aura très peu de temps pour travailler sur des principes de jeu.
L'animation offensive, moins bonne ces derniers temps, la capacité à réagir à la perte du ballon et l'aspect athlétique ont été travaillés ces derniers jours à l'entraînement. Paris est sur une moyenne de deux buts par match à domicile depuis la reprise, chose inhabituel par rapport au début de saison. Mais c'est surtout l'intensité de l'équipe qui laisse planer le doute. Face à Lens et Rennes, le PSG s'est retrouvé sous l'eau sur les transitions adverses, en plus de ne pas trouver de solutions offensivement face aux deux blocs bas.
Les problèmes ont été ciblés, le staff et le groupe ont travaillé et les premiers éléments de réponse tomberont demain contre Reims, avant de scruter le déplacement à la Mosson face à Montpellier. Paris doit dans tous les cas gagner pour maintenir son avance au classement, qui n'est pas si élevé que ça. Les coéquipiers de Mbappé comptent 3 points d'avances sur les Sang et Or, deuxièmes, et 5 points sur l'OM, troisième.
