Paris Saint-Germain
Olympique de Marseille
Le MVP : Chancel Mbemba
En dépit de la défaite, le match réalisé par le défenseur marseillais a été exceptionnel. Garde du corps personnel de Kylian Mbappé, l'ancien joueur de Porto ne s'est pas laissé déborder par la vitesse du Français, misant sur l'impact dans le duel et l'anticipation, surtout que l'attaquant parisien voulait déborder sur son pied gauche. Offensivement, Mbemba a réalisé un enchaînement de grande classe dans la surface adverse avec un contrôle extérieur suivi d'une frappe puissante en lucarne, détournée par Gigio Donnarumma. Une très grande performance qui démontre aussi que l'OM a davantage brillé derrière que devant, à l'image également de la prestation de Pau López, lui aussi proche de la perfection.
Le Patron : Marco Verratti
C'est grâce à la récupération haute de l'Italien que le PSG a enfin pu prendre en défaut l'OM et Pau López jusqu'alors en état de grâce. Au contact pour prendre le ballon dans les pieds d'Amine Harit, Verratti a débloqué la situation. Dans un milieu à trois avec Vitinha et Fabián Ruíz, le "Petit Hibou" a récupéré un nombre incalculable de ballons et a même failli inscrire le but du 2-0, mis en échec par le gardien espagnol. On l'a également vu proche de la surface, servant d'appui à Mbappé. Un apport intéressant et à considérer pour Christophe Galtier.
La Bonne Surprise : Fabián Ruíz
Avec le retour de la défense à 4, le PSG s'est présenté avec un milieu de terrain supplémentaire pour bloquer les initiatives phocéennes, notamment celles de Mattéo Guendouzi. L'ancien Napolitain a mis du temps à entrer dans son match mais a finalement pris du galon au fur et à mesure, n'hésitant pas à se projeter et à tenter sa chance de loin, sans grande réussite cependant. Un match qui a peut-être tapé dans l'oeil de Luis Enrique, à 3 semaines de liste pour le Mondial.
La Déception : Samuel Gigot
Entré à la place d'Eric Bailly en toute fin de première période pour pallier la blessure du défenseur ivoirien, Gigot a commis une faute aussi inutile qu'impardonnable pour les Marseillais (72e) qui n'avait pas besoin d'être infériorité numérique pour terminer le match. Son tacle sur Neymar à 45 mètres des cages phocéennes ne s'est pas révélé dangereux dans l'absolu, mais l'excès d'engagement, le manque de discernement et l'absence de maîtrise ne mérite qu'une exclusion directe. C'est sa 2e expulsion cette saison et celle-ci restera dans les esprits.
