Marcelino est dans tous les esprits mais l'OM ne doit pas se tromper d'adversaire

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Marcelino est dans tous les esprits mais l'OM ne doit pas se tromper d'adversaire

L'OM est transformé depuis 3 matches
L'OM est transformé depuis 3 matchesAFP
Le retour de Marcelino au Vélodrome est au coeur de ces 1/8 de finale de Ligue Europa entre l'OM et Villarreal. Les deux équipes suivent des chemins parallèles cette saison, ce qui rend le sort de cette confrontation très incertain.

Tout le monde ou presque s'accorde à dire que développer sur le long terme à l'Olympique de Marseille est mission impossible. Mais quand Marcelino García Toral l'exprime publiquement, il devient la cible à abattre. Le technicien asturien a vécu à la première personne les événements l'espace de quelques semaines et la réunion de septembre, à laquelle il n'assistait pas, au cours de laquelle des leaders de groupes de supporters s'en sont pris à Pablo Longoria et d'autres dirigeants du club, a signé la fin de son bail. Parti invaincu en Ligue 1 mais éliminé en Ligue des Champions contre le Panathinaïkos au coeur de l'été, l'Asturien a, depuis, retrouvé un club qui lui a proposé de s'engager sur plusieurs saisons : Villarreal

Au moment du tirage au sort des 1/8 de finale de la Ligue Europa, le sort était déjà jeté avant même l'ouverture des boules : Marcelino revient au Vélodrome, de la même manière qu'il avait recroisé le chemin du PAO qu'il a, cette fois, battu en phase de groupes. Ce retour prend le pas sur le match puisque la première chose qui sera scrutée sera la réception des supporters marseillais qui promet de ne pas être tendre, avec force sifflets et banderoles. C'est certainement la première fois de sa carrière que le technicien sera au centre des regards avec tout un stade contre lui. Arrivé cet hiver, Quentin Merlin, lui, a préféré recentrer les choses : "on n'en parle pas. On joue contre Villarreal et pas contre Marcelino. Ce n'est pas une motivation en plus".

Ce regain d'agressivité est aussi la résultante des trois victoires accumulées par Jean-Louis Gasset depuis son arrivée. Alors que les joueurs ne pouvaient plus aligner trois passes avec Gennaro Gattuso, les voilà capables d'empiler les buts : 3 contre le Shakhtar, 4 contre Montpellier, 5 contre Clermont. Même que l'OM est mené ou égaliser, il prend les devants sans forcer, faisant preuve d'un mental étonnant quand, dans un autre contexte, il aurait sombré. 

Gasset veut maîtriser les événements

Moribond, l'OM s'est réveillé avec un invité surprise, lui-même requinqué après sa démission en pleine CAN. Offensivement, l'équipe a retrouvé le sens du but, Pierre-Emerick Aubameyang détient désormais seul le record de buts en Ligue Europa et le sourire est revenu. "Il faut féliciter les joueurs, mais aussi leur montrer que les erreurs peuvent encore arriver, a estimé Gasset en conférence de presse. Il faut les gommer si on veut arriver à faire une belle fin de saison. Petit à petit, on joue mieux. On peut être dominateur au milieu et acculer l'adversaire... Il y a de bonnes solutions si tout le monde est dans le bon timing". 

En l'espèce, il s'agira de prendre la possession pour avoir le contrôle du match : "laisser le ballon à l'adversaire, ce n'est pas trop ma tasse de thé, a affirmé le technicien. J'ai aimé le match contre Clermont pour cette raison, on a eu la maîtrise du jeu. Si Villarreal veut nous laisser le ballon, qu'ils nous le laissent". 

Pour autant, il se méfie des aptitudes du sous-marin qui est également sur une série d'invincibilité de 7 matches et avec 8 buts inscrits lors des deux dernières journées de Liga : "il faut qu'on mette en place de l'intensité et de l'agressivité. Techniquement, Villarreal est très fort. Les milieux sont habiles. Les attaquants sont efficaces. Ils se sont remis dans une bonne dynamique. Il va falloir leur prouver qu'on est là. On a des atouts. On a des joueurs qui connaissent la Coupe d'Europe et notre public". 

Villarreal revient bien mais reste friable

Cette fois-ci, les Olympiens montent d'un cran dans l'exigence. Villarreal ne dispute pas la meilleure saison de son histoire puisque le club groguet en est aussi à son troisième coach de la saison (Quique Setién et Pacheta ont été écartés successivement lors de la phase aller de Liga). Douzième du championnat va se maintenir et peut jouer pour préparer 2024-2025. Finalement, le sous-marin jaune n'a que la Ligue Europa à jouer à fond, avec le statut de vainqueur en 2021. "C'est une compétition qui a toujours été importante pour nous, a rappelé Pepe Reina en conférence de presse. Nous avons fait du bon travail dans la première partie, en nous qualifiant comme premiers du groupe. À présent, nous abordons les 1/8 de finale avec enthousiasme, sachant que ce tournoi est une façon de se battre entre les meilleures équipes d'Europe et de remporter un titre".

Depuis une lourde défaite contre Las Palmas le 13 janvier dernier (3-0), Villarreal est invaincu avec 3 victoires et 4 nuls. Souvent en délicatesse au moment d'affronter des blocs bas (Majorque, Cadix, Alavés, Getafe), les Groguets sont beaucoup plus à l'aise face à des équipes qui ouvrent le jeu. Ils ont notamment renversé le Barça à Montjuic (5-3), ce qui poussera Xavi Hernández à annoncer son départ à la fin de saison quelques instants après le coup de sifflet final.

Lors des deux dernières journées de Liga, ils ont gagné sur la pelouse de la Real Sociedad (3-1) et nettement battu Granada dimanche dernier (5-1). Deux succès probants qui indiquent, à l'image de l'OM, une amélioration dans le jeu, surtout quand des espaces se libèrent. "Nous sommes dans une dynamique positive, a confirmé Reina. Cela va bien depuis plusieurs semaines et nous espérons continuer sur cette voie. Nous voulons continuer à donner de la joie aux gens dans une année qui ne s'est pas déroulée comme nous l'espérions et il reste une compétition qui est un grand espoir pour le club". 

Pour autant, des doutes subsistent quant au niveau défensif. L'éternel Reina devrait être titulaire mais la charnière est décimée puisque Raúl Albiol est forfait, tout comme Juan Foyth, touché à l'épaule depuis décembre. Eric Bailly et Aïssa Mandi sont tous deux sortis sur blessure contre Granada. Ils sont dans le groupe mais leur état physique est incertain. C'est cette instabilité qui sera à exploiter pour les Marseillais, surtout s'ils parviennent à imposer leur vitesse et leur impact dans les duels. 

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