Maroc
Bono (8)
Hakimi (7) Aguerd (7) Saïss (7) Mazraoui (7)
Ounahi (7) Amrabat (8) Amallah (7)
Ziyech (7) En Nesyri (4) Boufal (7)
Espagne
Simón (6)
Llorente (3) Rodri (2) Laporte (3) Alba (3)
Gavi (6) Busquets (3) Pedri (6)
Torres (2) Asensio (2) Olmo (3)
Le MVP : Yassine Bounou
Tout était écrit pour que le gardien de Séville sorte une séance de tirs au but pour l'Histoire. Ce fut le cas. Trois fois il est parti du bon côté : sur la première, il a poussé Pablo Sarabia à trop croiser son tir; sur les deux suivantes, les courses d'élan de Carlos Soler et Sergio Busquets étaient tellement nonchalantes qu'il n'a eu aucun problème à repousser des tirs sans puissance. Bounou est bien trop fort dans l'exercice pour manquer l'opportunité d'entrer au panthéon du football marocain.
Le Patron : Sofyan Amrabat
Une pieuvre avec des crocs de loup. Le Lion de l'Atlas a muté pour devenir un super-héros. Son abattage, son volume de jeu, ses récupérations au milieu sont à l'image du match très intelligent réalisé par le Maroc. Après la qualification en 1/8, Walid Regragui avait dit que le joueur de la Fiorentina méritait d'évoluer dans un top club de Ligue des Champions. Après ce match, difficile de lui donner tort.
La Bonne Surprise : la relève espagnole
Dans ce marasme collectif, ce sont les jeunes qui ont été les plus incisifs. Gavi, Pedri, Alex Baldé, Ansu Fati et Nico Williams ont été les seuls à avoir essayé un minimum pour déséquilibrer les Lions de l'Atlas. En réalité, ce sont les plus expérimentés en club comme avec la Selección qui ont été les plus timorés. La nouvelle page qui s'écrit pour la Roja est plus engageante que celle qui doit se retirer.
La Déception : le QI foot de la Roja
Les Espagnols sont tombés à pieds joints dans le piège marocain. S'ils ne s'attendaient peut-être pas à un tel quadrillage aussi respecté, les 45 premières minutes auraient dû les mettre sur la piste. Incapables de changer le rythme du match et d'avoir la lucidité de modifier leurs circuits de passes alors qu'ils fonçaient à 200km/h dans un mur qui s'appelait Yassine Bounou. Un match qui ressemble comme deux gouttes d'eau à l'élimination en 1/8 et toujours aux tirs au but lors du Mondial 2018 contre la Russie. Et qui a connu le même épilogue, sans surprise.