Le Mondial 2022, une affaire de VAR ?

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Le Mondial 2022, une affaire de VAR ?
La VAR sollicitée lors de Japon - Espagne.
La VAR sollicitée lors de Japon - Espagne.AFP
À l'image de la Coupe du monde 2018, la VAR a une place prépondérante dans l'arbitrage de ce Mondial qatari. (Seul) problème, elle pose beaucoup de questions et lors de ses dernières interventions, elle a laissé les observateurs pantois.

Introduite lors du Mondial russe il y a quatre ans et demi, la VAR a depuis investi le football de club, de la Ligue des champions à la plupart des championnats européens, voire internationaux. On ne compte même plus le nombre de fois où elle a déclenché la polémique et l'ire des supporters et observateurs.

Beaucoup d'entre eux militent pour des changements, notamment sur la précision des interprétations dont ces dernières varient en fonction des situations. C'est l'un des sujets actuels les plus délicats du football.

On le voit bien ces derniers jours, au cours desquels la VAR a déclenché la polémique ne serait-ce que sur les réseaux sociaux, comme Twitter, là où les discussions footballistiques pullulent. Trois cas représentatifs des problèmes posés par le VAR sont à recenser dans ce Mondial : le but non-validé de Griezmann face à la Tunisie, le pénalty accordé à Lionel Messi face à la Pologne et le but validé du Japon face à l'Espagne. À chaque fois, le choix du corps arbitral a été remis en doute, au point même que la Fédération française de football a porté une réclamation auprès de la FIFA. Réclamation qui n'a pas encore abouti par ailleurs.

Concernant le cas de France - Tunisie, il paraît relativement étrange qu'un arbitre ait causé une telle erreur, c'est-à-dire vérifier la situation à la vidéo après avoir signifié le coup de sifflet final. De plus, mettre en cause le hors-jeu de Griezmann sur l'action alors qu'il ne joue que le second ballon est difficilement acceptable pour une partie des observateurs. 

À propos de Messi, c'est différent, car utiliser la VAR pour accorder un pénalty peut prêter à la confusion, notamment sur la valeur de la faute. Il n'est pas certain que Wojciech Szczęsny ait vraiment fait faute et la VAR est peut-être trop rigoureuse sur ce genre de situations, parce que l'arbitre devrait peut-être davantage laisser parler son ressenti. Une situation qui sera jugée à l'appréciation du corps arbitral, chose qui provoquera constamment des critiques.

Enfin, sur le second but marqué par le Japon, il est de nouveau difficile de croire que la VAR fasse discuter alors que grâce à la vidéo, nous sommes censés être certain de la vérité. Pourtant, beaucoup de spectateurs ont remis en cause la décision de l'arbitre. Et dans tout ça, la VAR a nécessairement sa part de responsabilité. À terme, il faudrait que ce genre de choix ne soit plus discutable. 

France gouvernement

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