Vieira et Farioli, deux entraîneurs aux trajectoires opposées depuis le début de saison

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Vieira et Farioli, deux entraîneurs aux trajectoires opposées depuis le début de saison

Patrick Vieira et Francesco Farioli en septembre dernier lors de Nice - Strasbourg.
Patrick Vieira et Francesco Farioli en septembre dernier lors de Nice - Strasbourg.CLEMENT MAHOUDEAU/AFP
À la croisée des chemins en cette fin de saison, Patrick Vieira et Francesco Farioli vont s'affronter ce dimanche à la Meinau alors que leurs équipes respectives traversent des dynamiques plutôt antagonistes…

Deuxième meilleure équipe en première partie de saison, l'OGC Nice de Francesco Farioli ne possède que le 13ᵉ meilleur bilan depuis le début de la phase retour. Un constat qui ne laisse pas indifférent au regard de ce que l'Italien avait montré durant les premiers mois de compétition. 

À l'inverse, Patrick Vieira semble être sur une certaine pente ascendante. Son Racing est irrégulier, mais lui a fini par trouver la bonne formule pour maintenir le navire alsacien à flot.

Et aborder ce Strasbourg - Nice tombe à pic alors que les deux techniciens n'ont finalement pas totalement convaincu. Il est encore trop tôt pour imaginer leur futur à court terme, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ont tout intérêt à finir le championnat du mieux possible.

Une inconstance qui laisse à désirer

Nous savons toutes et tous que le football peut aller très vite, dans un sens comme dans un autre. C'est la dure loi du sport de haut niveau. Et, il est difficile de rester au top. C'est le cas des Aiglons cette saison. Durant l'automne, ils étaient l'attraction de la Ligue 1 grâce à leurs résultats, leur défense de fer et leur philosophie de jeu intrigante. Tout cela était l'œuvre de Farioli.

L'ancien adjoint de Roberto De Zerbi a surfé ainsi sur une certaine cote de popularité méritée, mais à présent, force est de constater que lui et son équipe sont rentrés dans le rang.

Quant à Vieira, il a très vite été critiqué pour l'animation de jeu, jugée pauvre, proposée par son collectif. Cela n'a pas empêché les Strasbourgeois de réaliser un bon début de saison, mais de sombrer ensuite avant l'hiver. 14ᵉ fin-octobre après un match nul 1-1 à Rennes, le Racing a remonté la pente avant la trêve. Pendant plusieurs semaines, le club remonte au milieu de tableau avant de connaître une nouvelle passe difficile. Cela n'a pas freiné les ambitions alsaciennes, puisque les succès récents contre Nantes, Rennes et Reims ont permis d'entrevoir la lumière au bout du tunnel.

Mathématiquement, le maintien sent bon malgré le fait que dans le jeu, ce ne soit pas toujours maîtrisé. Toutefois, la production offensive est là et la solidité défensive également. Résultat, Vieira et ses hommes ont su faire preuve de réalisme pour prouver leur place en Ligue 1 à l'aide d'une animation de jeu directe et verticale. Et, des éléments comme Dilane Bakwa, Frédéric Guilbert, Marvin Senaya, Abakar Sylla, Thomas Delaine ou encore Lucas Perrin ont été très bien utilisés par leur entraîneur. 

Mais alors que l'heure du bilan approche, est-ce que Strasbourg a intérêt à conserver le champion du monde 1998 ? La question mérite d'être posé, car rien n'indique que ce dernier a la capacité de faire progresser son équipe dans les mois à venir…

Dans un sens, c'est aussi le cas de son homologue ce dimanche. Francesco Farioli n'a jamais trouvé la bonne formule pour performer davantage dans le dernier tiers. En début d'exercice, son animation a fonctionné sous l'effet de surprise, mais lorsque certains de ses joueurs ont rencontré une baisse de régime, l'Italien n'a pas su trouver d'autres leviers d'action… du moins pour l'instant. 

Il devrait continuer l'aventure azuréenne au regard de sa première saison niçoise relativement convaincante, mais la mauvaise phase retour est tout de même inquiétante. Certes, les Aiglons sont toujours la meilleure défense de L1 (24 buts encaissés), mais il en fallait plus pour prétendre à une qualification en Ligue des champions. Un objectif qui semblait presque dans la poche au cœur de l'hiver.

À Terem Moffi, Jérémie Boga, Gaëtan Laborde, voire Evan Guessand de faire mieux d'ici le 19 mai.

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