Isco retrouve le Real Madrid et il n'a jamais eu l'air aussi heureux qu'avec le Betis

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Isco retrouve le Real Madrid et il n'a jamais eu l'air aussi heureux qu'avec le Betis

Isco contre Osasuna
Isco contre OsasunaAFP
Isco a attendu 10 mois entre son départ anticipé de Séville et sa signature au Betis. De retour sur les terrains, l'Andalou signe un excellent début de saison, même si les Verdiblancos, sur une série d'invincibilité de 10 matches en Liga, ne gagnent pas assez et piétinent. Ce samedi, il retrouve le club où il a passé 8 ans faits de quelques hauts et de nombreux moments sur le banc.

Isco a encore du ballon. À 31 ans, l'Andalou formé à Valencia a mis du temps à se relancer après l'arrêt brutal de son aventure avec le Séville FC, une fausse bonne idée aussi bien pour lui que pour le club. Pisté par l'Union Berlin, le milieu offensif a finalement signé au Betis, le rival verdiblanco. 

Un plan B merengue, avant 4 ans dans l'anonymat

Depuis le début de saison, Isco est le dépositaire du jeu de l'équipe de Manuel Pellegrini. Avec deux buts, deux passes décisives et huit fois désigné homme du match par LaLiga, il retrouve l'envie de jouer, lui qui s'est trop longtemps complaît dans un rôle de remplaçant avant de progressivement disparaître des radars au Real Madrid. Huit saisons, c'est long, surtout vers la fin et Isco a préféré s'installer en bout de banc et attendre la fin de son contrat, en 2022. Un gâchis pour un joueur qui s'était révélé à Málaga et atteint les 1/4 de finale de la Ligue des Champions quand les Boquerones, aujourd'hui en 3e division, avaient de l'argent et des ambitions. 

Son arrivée au Real Madrid avait déçu à l'époque les supporters du FC Barcelone car Isco semblait plus enclin à apprécier le jeu blaugrana que le merengue. À Madrid, sa meilleure saison n'a paradoxalement celle où il a le moins joué (son record est de 26 titularisations en Liga, en 2014-2015). En 2016-2017, il faisait partie des éminents membres du "Plan B" de Zinedine Zidane pour conquérir la Liga (21 titularisations sur 31 matches, 10 buts et 8 passes décisives réparties sur 13 rencontres). Le doublé de l'Andalou contre le Sporting de Gijón au Molinón (3-2) avait été crucial dans la dernière ligne droite du championnat.

Après cela, il a vu son nombre de matches décroître. L'arrivée de Julen Lopetegui devait le remettre au centre du jeu mais le départ rapide du coach et la venue de Santiago Solari qui n'a jamais apprécié l'influence du joueur sur le terrain comme dans le vestiaire ont indiqué un déclassement irrémédiable. Isco n'a d'ailleurs pas montré beaucoup d'entrain à l'idée de retrouver de l'importance au sein de l'effectif et il a vécu ainsi en pente douce pendant 4 longues saisons, gâchant probablement ses meilleures années. 

L'homme de base de Pellegrini

Isco a attendu patiemment la fin de son bail en 2022 pour ensuite retrouver son Andalousie natale. Titulaire 5 fois sur 6 en Ligue des Champions (1 but et 1 passe) et 10 fois sur 12 journées de Liga (2 passes), le milieu ne convainc par particulièrement. Nervión est en pleine déconfiture avec Lopetegui et la situation empire avec Jorge Sampaoli. Après un dernier match, le 9 novembre, contre la Real Sociedad (défaite 2-1 à domicile), son contrat est rompu. 

A priori, un joueur de son renom aurait constitué une belle opportunité pour de nombreux clubs. Mais même libre, rien ne vient, ni fin 2022 ni pendant le mercato d'hiver ni après. À seulement 30 ans, on en arrive à se demander si sa prochaine annonce ne concernera pas sa retraite sportive. Finalement, l'international aux 38 sélections (12 buts) s'est relancé 9 mois plus tard, toujours à Séville mais dans le quartier d'Heliópolis. Titulaire indiscutable en Liga (15 fois en 15 journées), il évolue à temps partiel en Ligue Europa (2 titularisations au début, 3 entrées en jeu par la suite). Influent, il succède ainsi à Sergio Canales dans la catégorie des ex-Merengues venus diriger le jeu verdiblanco. 

Pour ses retrouvailles avec le Real Madrid, le meneur de jeu doit parvenir à tirer son équipe vers le haut et être décisif. Invaincu depuis 10 journées en championnat, le Betis gagne peu (4 victoires, 6 nuls) et piétine. Étrillés par le Barça (5-0), les Béticos doivent s'affirmer dans un grand match. La réception du leader est l'occasion de se rapprocher du Top 5 et, pour Isco, de prendre une petite revanche sur son ancien club mais aussi, un peu, sur lui-même. 

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