Simone Inzaghi a misé toute sa saison sur un joueur. Un joueur français. L'accord conclu cet hiver avec Marcus Thuram a, en effet, permis à l'entraîneur de l'Inter de concentrer les efforts économiques du club nerazzurri sur le remplacement de Milan Skriniar.
Et sur ce point, l'entraîneur italien n'a jamais eu de doutes. L'homme idéal pour son nouvel Inter avait le profil tactique et technique de Benjamin Pavard. Et oui, car Inzaghi, bien que sortant d'une finale de Ligue des champions, n'était pas satisfait de son ancien défenseur.
En vue de la saison en cours, il avait, en effet, déjà préparé un scénario ambitieux qui prévoyait d'ajouter à sa ligne défensive un joueur capable de répéter à droite les mouvements, tant défensifs qu'offensifs, auxquels Alessandro Bastoni nous avait habitués à gauche.
En somme, il fallait un autre joueur doté d'un excellent sens de la position, et, en même temps, qui ait la légèreté, la vitesse et les connaissances de base pour se projeter vers l'avant, devenant ainsi l'homme supplémentaire dans les manœuvres offensives des Nerazzurri.
Bref, un latéral avec l'âme et les pieds d'un défenseur central : Benjamin Pavard, en somme. Le placer fidèlement sur un tableau tactique est une tâche ardue, car on sait où il commence, mais pas où il finit. Et c'est justement cette imprévisibilité, rendue moins dangereuse par la couverture toujours attentive de Matteo Darmian, qui a fait de lui l'arme fatale d'Inzaghi.
Ainsi, un semestre plus tard, les 30 millions payés se révèlent être une véritable aubaine. Notamment parce que le club italien avait besoin d'ajouter à son échiquier un footballeur de son calibre international.
