La phase de poule de la Ligue des Champions s'était bien passée pour Arsenal. Une première place logique et le droit de recevoir au retour donc. Néanmoins, le tirage au sort avait offert une affiche piégeuse aux Gunners, et ce déplacement sur la pelouse du FC Porto devait être considéré avec la plus grande précaution.
Une consigne pas adoptée par Declan Rice, qui a pris jaune sur sa toute première faute. Pourtant, ce sont bien les visiteurs qui ont le ballon en début de match, sans en faire grand chose toutefois. Les 20 premières minutes sont d'un ennui mortel, les Gunners ne parvenant pas à contourner une défense portugaise efficace. Porto se décide alors à se porter à l'avant, et on se demande comment Galeno, qui touche le poteau puis tire à côté à bout portant, fait pour ne pas ouvrir le score (22e).
Et Arsenal dans tout ça ? Malgré une possession de balle insolente à ce niveau (68% en première période !), les occasions ne sont pas légion. Les Gunners tentent de faire la différence sur coup de pied arrêté, ce qui emmène une tête de William Saliba juste au ras du poteau (35e). Mais c'est bien trop peu pour une équipe soit-disant avec des ambitions dans cette compétition. Porto ne fait pas mieux, malgré une tentative d'Evanilson, et à la pause, c'est un 0-0 digne d'un dimanche après-midi en Ligue 1.
Certes, sur le papier, ce n'est pas un si mauvais résultat pour Porto, mais les locaux en veulent plus et tentent de secouer la léthargie de la rencontre. Sauf que de part et d'autre, les erreurs techniques individuelles sont bien trop nombreuses pour espérer construire des actions propres. Les Portugais ne sont pas timides, notamment Evanilson qui y va d'une nouvelle frappe dangereuse (65e), mais c'est bien insuffisant pour faire un grand match.
Pourtant, malgré les difficultés évidentes des deux équipes à produire du jeu, le premier changement n'intervient qu'à la 74e minute ! Ce qui ne change évidemment rien à l'affaire. On voit des envies, des courses intéressantes des locaux, mais cela est vraiment se satisfaire de peu. Malgré 10 corners, Arsenal n'aura jamais réellement été dangereux, et semblait avoir accepté l'issue. Jusqu'à une dernière relance manquée, une absence de montée sur Galeno, qui prend son temps et arme un enroulé parfait qui trompe enfin David Raya et permet à Porto de rafler la mise 1-0. Ce n'est pas immérité, et c'est un joli coup des Portugais, qui pourront aller à Londres sans pression.
