Arsenal tout feu tout flamme avant d'affronter Porto au Dragão

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Arsenal tout feu tout flamme avant d'affronter Porto au Dragão

Arsenal arrive au Portugal avec ambition.
Arsenal arrive au Portugal avec ambition.ANDY BUCHANAN/AFP
Arsenal fait trembler les filets à un rythme effréné depuis le début d'année 2024 en Angleterre, une puissance de feu que les Gunners entendent exporter à Porto ce mercredi (21h00) en huitièmes de finale aller de Ligue des champions.

Les Londoniens viennent de noyer West Ham (6-0) et Burnley (5-0) sous un déluge de buts, à l'extérieur, et débarquent au Portugal, portés par l'élan de cinq victoires consécutives, avec 21 pions inscrits par 9 buteurs différents.

"Je pense que c'est ce qui nous a un peu manqués lors des dernières semaines avant la trêve (hivernale, autour de la mi-janvier, ndlr). On se créait plein d'occasions, mais sans marquer", a résumé le capitaine Martin Odegaard, revenu à son meilleur niveau.

À l'inverse, "durant les derniers matches, nous avons été excellents face au but. Nous avons tellement de monde dans la surface, tellement de situations aux abords de la surface", s'est réjoui le Norvégien.

Le milieu créatif a servi de détonateur contre Burnley d'une demi-volée lointaine dès la 4ᵉ minute, une mise sur orbite précoce déjà perçue contre Crystal Palace (5-0), avec Gabriel de la tête (11ᵉ), et contre Liverpool (3-1), avec le pied gauche de Bukayo Saka (14ᵉ).

Ces départs canon "nous donnent beaucoup plus de tranquillité pour finir les matches", apprécie l'entraîneur Mikel Arteta avant le déplacement à l'Estádio do Dragão, face à l'actuel 3ᵉ du championnat portugais.

Le RC Lens a aussi fait les frais de ces étincelles offensives fin novembre à l'Emirates (6-0) en phase de groupes, avec quatre buts encaissés dans les trente premières minutes de la rencontre.

Sans N°9 de métier

Mais Arsenal connaît aussi parfois des trous d'air. La digestion des fêtes de Noël a, par exemple, été difficile pour les Gunners, battus trois fois d'affilée, contre West Ham (2-0), Fulham (2-1) et Liverpool (2-0), avec un seul but marqué dans l'intervalle.

Le camp d'entraînement en janvier sous le soleil de Dubaï a semble-t-il revigoré l'équipe du nord de Londres, redevenue fidèle à son surnom de canonniers.

Son arme préférée, les coups de pied arrêtés, participent grandement aux succès récents, ce qui permet aux défenseurs Gabriel (trois buts) et William Saliba (un but) de participer également à la fête. À l'opposé du terrain, l'absence récente de Gabriel Jesus ne s'est absolument pas fait ressentir.

Arteta a confié le poste d'avant-centre à Kai Havertz, davantage un milieu offensif, puis à l'ailier Leandro Trossard, plutôt qu'à Eddie Nketiah, habituellement doublure du N°9 brésilien, blessé à un genou. Ces choix payants ont mis entre parenthèses le débat pourtant incessant, depuis le début de saison, sur l'absence d'un attaquant "tueur" à la pointe de l'attaque d'Arsenal.

Bukayo Saka, du haut de ses 22 ans, a également contribué à éteindre cette petite musique. L'ailier anglais a frappé six fois sur les quatre derniers matches, portant son total personnel à quinze buts cette saison, toutes compétitions confondues.

À Porto, il aimerait prolonger cette dynamique et poursuivre sa belle moisson en Ligue des champions, une compétition qu'il découvre et qu'il a immédiatement apprivoisée, avec 3 buts et 4 passes décisives en 5 apparitions.

Avec lui, Arsenal peut rêver d'accéder enfin à un quart de finale de C1, quatorze ans après le dernier (saison 2009-2010). À la suite de cette élimination face au FC Barcelone, les Gunners s'étaient hissés sept fois de suite en huitièmes de finale, sans jamais se qualifier pour le tour suivant.

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