Alors qu'ils étaient sur une bonne dynamique, aussi bien en termes de jeu, qu'en termes de résultats, les Merlus ont subi un coup d'arrêt ce samedi à l'occasion de recevoir les Canaris.
Ces derniers leur ont offert une leçon de réalisme en gagnant sur la plus petite des marges (1-0), alors qu'ils ont laissé le contrôle du ballon durant l'entièreté de la rencontre.
Une possession lorientaise stérile
Dès le coup d'envoi, le plan de jeu respectif des deux équipes s'est mis en place. Du côté des locaux, le ballon est recherché sans cesse, avec l'idée de faire mal sur attaque placée, et donc jouer assez haut sur le terrain. De l'autre, les visiteurs font ce qu'ils savent le mieux faire, c'est-à-dire plier, mais ne jamais rompre.
En effet, les consignes de Jocelyn Gourvennec semblent claires, l'objectif est de faire mal en contre, voire en transition, si le ballon peut être récupéré entre les lignes.
Et en l'espace de quelques minutes, l'inévitable Mohamed Bamba alerte une première fois Alban Lafont (12ᵉ), mais le tir de l'Ivoirien passe au-dessus. En retour, c'est Moses Simon qui se présente face à Yvon Mvogo, mais le portier suisse répond présent pour réaliser l'arrêt nécessaire (15ᵉ).
Les minutes passent et le spectacle n'est pas au rendez-vous. Lorient manque de créativité dans la moitié de terrain adverse pour déstabiliser la défense nantaise, tandis que les Canaris tentent plusieurs fois leur chance de loin, mais c'est trop peu dangereux.
Dans les faits, c'est d'ailleurs ce qu'il manque aux deux collectifs : se rendre menaçant à l'approche de la surface. Et, Nantes mise sur son réalisme pour faire mal…
Castelletto revêt sa cape de héros
Alors qu'on s'attend à une seconde mi-temps similaire à la première, le FCN profite d'une inattention collective des Merlus pour piquer sur attaque directe. À la suite d'une touche, les Canaris parviennent à lancer Moses Simon dans son couloir gauche, qui prend à revers la défense adverse.
Sa vitesse fait le reste et il parvient alors à se mettre dans une bonne situation pour centrer. De l'autre côté, ses coéquipiers ont suivi et espèrent trouver le cadre. Encore mieux, c'est Jean-Charles Castelletto qui est tout seul au second poteau. Du droit, le Camerounais reprend du plat du pied et catapulte le ballon côté opposé. Mvogo ne peut rien faire, le camp nantais exulte logiquement (49ᵉ).
Les joueurs de Régis Le Bris n'ont plus le choix, ils doivent trouver la solution et les moyens de percer le bloc adverse. Sauf que les accélérations ne se font pas et il est alors difficile de trouver des espaces et obtenir ainsi des occasions de but. Sachant, qu'aucune individualité ne sort du lot aujourd'hui, c'est Nantes qui est en passe de réaliser une super opération.
Au classement, les visiteurs remontent provisoirement au 12ᵉ rang, tandis que les locaux voient leur série de trois victoires consécutives s'arrêter.