Le spectacle a été tout de même plus important en première mi-temps grâce à des réalisations de Marshall Munetsi et Oumar Diakité côté rémois. C'est Gonçalo Ramos qui a provoqué l'égalisation après que Yunus Abdelhamid a marqué contre son camp.
Le buteur portugais a ensuite donné l'avantage aux siens, mais sa réalisation n'a pas suffi pour aller chercher la victoire.
Deux défenses fébriles
La rencontre part sur un rythme relativement faible avec des Parisiens qui veulent prendre la température de leur adversaire. En face, les Rémois ont déjà leur plan de jeu en tête. L'idée est de faire mal en transition et piéger la défense du PSG. Et, cela fonctionne à merveille dès la 3ᵉ minute quand Mohamed Daramy s'offre une première incursion. Il n'est pas loin de trouver la faille, mais Danilo et sa défense font le bon geste pour empêcher le Danois de s'offrir une balle de but.
Dans la foulée, Paris réplique justement par l'intermédiaire de son capitaine portugais. Corner, Danilo tente sa chance de la tête, le ballon passe par loin de la cage de Yevhann Diouf (5ᵉ).
Et alors qu'on pense le Paris Saint-Germain finalement bien engagé, Marshall Munetsi glace le Parc des Princes à la 6ᵉ minute de jeu après une attaque directe rémoise. Achraf Hakimi fait l'erreur de vouloir conserver la balle à cinq mètres de sa cage et Oumar Diakité presse parfaitement pour récupérer et transmettre à Munetsi. Celui-ci est démarqué et peut ajuster Keylor Navas.
1-0 Reims, le PSG est cueilli à froid et paye sa mauvaise intensité de début de match et Luis Enrique n'hésite pas à manifester son mécontentement dans sa zone technique (10ᵉ).
C'est alors que Gonçalo Ramos, dont la responsabilité est grande aujourd'hui, se procure une première occasion sur attaque placée. Les Parisiens investissent le camp rémois et ça ne va pas tarder à payer. Sur sa quatrième occasion, le Portugais ramène les siens à égalité en passant devant Yunus Abdelhamid à la suite d'un corner (17ᵉ), le quatrième de la partie pour Paris. Le but est néanmoins attribué au défenseur du SDR qui n'est pas parvenu à faire autrement que de tromper son propre gardien.
Et ne laissant aucun espoir aux Rémois, Ramos marque pour de bon à la 19ᵉ. Sur l'action suivante, Kang-in Lee est trouvé sur son aile droite et le Sud-coréen adresse un centre fuyant au cœur de la surface adverse. Reims ne parvient pas à dégager et Ramos – en parfait renard des surfaces –, réussit à tirer du bout du pied. 2-1, le PSG a repris le contrôle en l'espace de deux minutes !
Mais, défensivement, les deux équipes n'y arrivent pas en transition : lorsque Reims passe le milieu de terrain, voire son propre camp, les Parisiens ne parviennent pas à défendre en avançant. Résultat, les espaces s'ouvrent et Daramy, notamment, se régale.
De l'autre côté, les hommes de Luis Enrique, lorsqu'ils combinent en forçant leur adversaire à reculer, ils sont immédiatement dangereux.
Le rythme retombe et Danilo empêche soudainement Diakité de reprendre le ballon au point de pénalty par un tacle bien senti : le Parc applaudit (36ᵉ). Mais l'attaquant ivoirien, dans le temps additionnel de la première mi-temps, égalise après une passe entre les lignes bien sentie d'Emmanuel Agbadou. En effet, l'attaquant a trouvé un tout petit espace pour s'offrir le un-contre-un. Il a parfaitement ouvert le pied pour tromper Navas. 2-2 au pire des moments pour le collectif de Luis Enrique.
Au retour des vestiaires, la rencontre s'équilibre avec des temps fort de chaque côté. Les deux équipes sont toujours aussi intéressantes offensivement, mais davantage solides défensivement et les espaces sont tout de même moins nombreux. Les minutes défilent et le score ne bouge donc pas. Paris décide ainsi d'intégrer du sang neuf et Bradley Barcola ainsi que Danilo Pereira cèdent leur place à Randal Kolo Muani et Nuno Mendes (70ᵉ).
Deux minutes plus tard, c'est au tour de Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé de faire leur entrée – Ramos et Carlos Soler sortent.
À la 84ᵉ, Mbappé déclenche une frappe du half-space gauche, mais le ballon fuit le cadre de Diouf. Le public du Parc pousse son équipe, mais la solution ne vient pas. Les Parisiens manquent cruellement de réalisme, car dès qu'ils accélèrent dans le camp adverse, on sent des Rémois relativement friables.
