Gonçalo Ramos, ou comment réussir à lancer définitivement son chapitre parisien

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Gonçalo Ramos, ou comment réussir à lancer définitivement son chapitre parisien
Gonçalo Ramos après son but égalisateur face à Rennes.
Gonçalo Ramos après son but égalisateur face à Rennes.FRANCK FIFE/AFP
Il a marqué cinq buts depuis le début de l'année 2024, malgré un temps de jeu plutôt faible, Gonçalo Ramos prouve actuellement qu'il a un rôle à jouer au PSG. Avec le futur départ de Kylian Mbappé, le Portugais doit continuer de marquer des points dans l'esprit de son entraîneur s'il veut faire partie des plans pour la saison prochaine.

"On doit s'habituer à jouer sans Kylian. Quand je voudrai le faire jouer, je le ferai. Quand ce ne sera pas le cas, même chose", a déclaré Luis Enrique après le match nul face au Stade Rennais. Une phrase qui résonne fortement alors que le n°7 parisien est sur le départ et que son entraîneur le disait incontournable il y a encore quelques semaines. 

Un changement de trajectoire qui a un sens. Il est fort probable que l'Espagnol se projette déjà sur la saison prochaine, c'est-à-dire sans Mbappé. Ainsi, malgré le fait que le mercato estival changera certainement la donne, des joueurs comme Gonçalo Ramos ont et auront une carte à jouer dans les prochains mois. 

Tant mieux pour le Portugais, celui-ci s'est distingué ces dernières semaines, en prouvant qu'il pouvait apporter quelque chose au collectif parisien. Certes, ses statistiques ne sont pas particulièrement bonnes, mais avec un Mbappé qui devrait prendre un peu moins la lumière d'ici au mois de mai, il devrait pouvoir s'exprimer davantage sur le terrain.

Un joueur sous-estimé ?

"Il faut de la concurrence, de la rivalité. C'est primordial, c'est ce que j'essaie de générer dans toutes mes équipes. Notre objectif est collectif, pour que le supporter du PSG puisse voir une équipe qui se bat", a expliqué Luis Enrique en conférence de presse la semaine dernière. 

Cela semble clair dans son esprit, ses joueurs vont pouvoir montrer ce dont quoi ils sont capables d'ici à la fin de saison. Le calendrier aussi en ce sens, car le club de la capitale enchaîne les rencontres tous les trois ou quatre jours et il faut donc pouvoir avoir un effectif relativement fourni pour performer sur différents tableaux. Et, Gonçalo Ramos en est un très bon exemple. 

Sur le banc face Toulouse et Lens, le mois dernier, ainsi que face à la Real Sociedad au Parc des Princes, l'attaquant portugais n'est pas l'un des premiers noms cochés sur la liste de son entraîneur. Au cumulé face à Brest, ainsi que face à Strasbourg, il a disputé à peine 30 minutes de jeu. Enfin, en Coupe de France, il a tout de même eu l'occasion de se montrer et de marquer, comme face à Lille, et donc Rennes, rencontres lors desquelles il a trouvé le chemin des filets. 

Pourquoi autant peu de minutes ont été disputées par le Portugais ? Car ce dernier a eu une intégration plutôt compliquée depuis son arrivée l'été dernier. De nature assez timide et réservé, l'ancien du Benfica a pris du temps à se fondre dans le groupe pro. D'un côté, cela semble logique lorsque vous n'avez que 22 ans, que vous venez d'un autre pays, que vous ne parlez pas la langue, et que seuls des joueurs comme Vitinha, Danilo ou Nuno Mendes peuvent vous aider à vous intégrer. Néanmoins, les semaines passent, et les échos vont dans le bon sens pour le Portugais : ce dernier commencerait peu à peu à se faire à sa nouvelle vie à Paris. 

Quoi qu'il en soit, toutes compétitions confondues sous le maillot parisien, Ramos a inscrit 8 buts en 26 matches. Un rendement trop faible pour le moment, mais qui pourrait bien s'améliorer dans les prochains mois. 

Pas toujours bon dans les choix balle au pied, il rassure sur le plan défensif ainsi que sur le langage corporel. Malgré cette intégration relativement difficile, il n'a jamais baissé les bras et au PSG, c'est un comportement apprécié. Il va donner le maximum pour espérer s'imposer dans les prochaines semaines.

Maintenant, si l'on regarde les statistiques de plus près, il s'avère qu'il est précieux dans le jeu sans ballon du collectif de Luis Enrique. Certes, il ne sait pas nécessairement se procurer des occasions à lui seul, mais il n'est pas avare en efforts et nul doute qu'il va progresser avec cette attitude. Dans le pourcentage de duels remportés (52,7 %) et de duels aériens remportés (55,3 %), en comparaison avec les attaquants de Ligue 1, il se trouve qu'il est dans le haut du panier. Oui, ce n'est assurément pas suffisant, mais il convient qu'il a des qualités et nombreux sont ceux qui le nient. 

Face à Monaco, ce vendredi soir, il pourrait bien avoir une nouvelle opportunité d'être décisif. À lui de saisir sa chance pour faire gagner son équipe.

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