Pierre-Emerick Aubameyang a encore frappé ! L'attaquant de pointe marseillais a fait parler son talent pour rapporter la victoire à son équipe.
Désormais 7ᵉ, l'OM se rapproche des places européennes. Et toutes compétitions confondues, le collectif de Jean-Louis Gasset est à cinq succès de rang.
Des Marseillais sereins, en gestion
Les hommes de Jean-Louis Gasset ont abordé la rencontre avec l'idée de maîtriser le tempo, et donc le cours du match. Pas énormément d'intensité, mais une grosse possession afin de mettre la pression sur leur adversaire. Et, cela a plutôt bien fonctionné. Les vingt premières minutes sont clairement marseillaises et depuis quelques semaines, l'Olympique de Marseille est efficace.
Alors en possession du ballon, les Phocéens accélèrent à un peu plus de trente mètres et la balle atterrit dans les pieds d'Ismaila Sarr sur son aile droite. Le Sénégalais provoque le un-contre-un en espérant faire la différence et y parvient. Il adresse ainsi un centre fort devant le but dans l'espoir que l'un de ses coéquipiers pousse le cuir au fond des filets. Et, qui était là en ayant parfaitement suivi l'action ? Pierre-Emerick Aubameyang bien sûr. Le Gabonais a surgi dans le bon timing pour tromper Alban Lafont (17ᵉ).
1-0 après un peu plus d'un quart d'heure, Marseille est déjà sur les rails. Dans la lignée de ses dernières prestations, l'équipe de Gasset prouve encore un peu plus sa sérénité retrouvée.
Durant les dix minutes qui suivent, Nantes obtient un premier temps fort, mais ne se montre pas vraiment dangereux. Avant le retour aux vestiaires, c'est Chancel Mbemba qui fait frisonner le Vélodrome (42ᵉ), puis Moussa Sissoko s'essaye à son tour, mais Pau Lopez reste sur ses gardes (44ᵉ).
Un collectif chirurgical
En seconde période, les Canaris prennent le contrôle des événements, mais au fil des minutes, il s'avère qu'ils ne savent pas suffisamment quoi en faire. En effet, ils investissent le camp adverse, mais les occasions ne viennent pas, la faute à un bloc probablement trop inamovible. En face, les Phocéens n'ont pas trop d'efforts à faire et restent concentrés pour ne pas concéder de but.
C'est même Jordan Veretout qui frappe le premier en alertant Lafont, mais le portier français est vigilent pour repousser le danger (50ᵉ). Ensuite, l'OM disparaît plus ou moins, voyant que Nantes est finalement incapable de produire. L'ancien sélectionneur ivoirien l'avait dit il y a quelques jours, il voulait que son équipe puisse s'adapter dans le but d'obtenir des résultats. Et, c'est exactement ce qu'il se passe ce dimanche soir.
Pendant plus de vingt minutes, Marseille n'a pas tout le temps la balle, mais est bien organisé sans ballon et hormis quelques petites frayeurs et une occasion de Moses Simon à la 67ᵉ minute, les Phocéens gèrent… et punissent !
En effet, alors que les pensionnaires du Vélodrome récupèrent un ballon dans leur camp, Geoffrey Kondogbia et Veretout combinent dans le couloir droit, puis voyant Aubameyang prendre la profondeur, le premier envoie un long ballon fuyant. On se dit que le n°10 risque d'avoir du mal à le contrôler afin de se mettre en position de tir. Pourtant, l'ancien barcelonais effectue un joli contrôle "porte-manteau", prend le meilleur sur Lafont et pousse le ballon au fond des filets malgré le retour des défenseurs (79ᵉ).
Le Vélodrome exulte logiquement : l'OM a doublé la mise alors que Nantes semblait au-dessus. Ce n'est décidément plus passager, le collectif de Gasset est en train de devenir une équipe très efficace ! C'est donc naturellement que les Marseillais sécurisent leur victoire jusqu'au coup de sifflet final. Cinquième victoire toutes compétitions consécutives d'affilée.
