49 minutes à résister au harcèlement de l'Atletico. Quatre arrêts de Mamardashvili, tous plus méritants les uns que les autres... jusqu'à la dernière action de la première mi-temps. Puis une perte de ballon et Antoine Griezmann s'en empare pour lancer Samuel Lino (1-0).
Ce but était plus que mérité car l'Atleti a dominé ses adversaires et s'est créé de nombreuses occasions de marquer. Kean, depuis la tribune, et Vermeeren, depuis le banc, se réjouissaient du potentiel des hommes en rouge et blanc. Il ne manquait plus qu'un but. Mais, il n'est pas venu car le gardien che a repoussé deux frappes de Griezmann, ainsi que de Lino et de Pablo Barrios.
Valence, trop reculée, n'a guère montré de choses en attaque. Duro n'apparaissait pas, Fran Pérez et Diego López étaient loin de Jan Oblak. Si le plan était d'arriver à la mi-temps avec un score de 0-0, c'était presque parfait... mais Lino a tout gâché.
Memphis reprend sa place
A chaque action sa réaction, et Valence est passé à la vitesse supérieure après la pause.
Javi Guerra en a profité pour tenter sa chance, mais Oblak a veillé au grain. Et alors que Baraja a fait rentrer Yaremchuk pour chercher l'égalisation, Memphis Depay a inscrit une tête plongeante après un excellent changement de direction de Koke et un bon centre de Nahuel Molina.
Il restait encore plus d'une demi-heure de jeu, mais l'Atletico n'a jamais montré de signe de faiblesse. Oblak n'avait qu'à repousser une nouvelle frappe lointaine de Yaremchuk. Et Simeone a pu faire reposer certains de ses joueurs titulaires qui avaient plus de temps dans les jambes. En revanche, Correa a manqué son 400e match sous le maillot rouge et blanc .
Rien d'autre ne s'est passé pour l'Atleti, qui n'a pas eu besoin de faire beaucoup d'efforts pour prendre les trois points et se donner encore plus de confiance pour affronter le calendrier chargé qui l'attend.
