La bataille de Montjuïc, un avant et un après pour Marquinhos en Europe ?

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La bataille de Montjuïc, un avant et un après pour Marquinhos en Europe ?

Marquinhos est attendu ce mercredi soir au Signal Iduna Park.
Marquinhos est attendu ce mercredi soir au Signal Iduna Park. AFP
Le Brésilien a réalisé une copie parfaite lors du match retour des 1/4 face au Barça, qui a valu la qualification du PSG en demi-finale de la Ligue des champions. Un fait auquel le Brésilien nous avait peu habitués.

À 29 ans – bientôt 30 dans quatorze jours –, Marquinhos a probablement pris un tournant dans sa carrière, le mardi 16 avril dernier. Loin derrière lui, la "remontada" face au Barça en 2017 ou les soirées cauchemardesques comme au Santiago Bernabéu en 2022. Ce soir-là, le capitaine du Paris Saint-Germain s'érige en patron de sa défense lors d'une grande soirée européenne. Un événement pour lui, tant son passé a pu faire mal. 

Ce mercredi soir, c'est l'esprit tranquille que Marquinhos va aborder cette demi-finale aller contre Dortmund aux côtés de ses coéquipiers, et bien aidé par un homme qui a fait prendre un virage au club de la capitale avec les temps anciens : Luis Enrique. Le capitaine du PSG est attendu pour guider les siens à Wembley et tenir la baraque comme il a pu le faire à Montjuïc mi-avril. Première manche au Signal Iduna Park, avant le match retour mardi prochain au Parc des Princes. 

Un "Monument" longtemps déchu 

Surnommé "Monument" par les tifosi lorsqu'il était à l'AS Roma, Marquinhos n'a pas su maintenir debout la construction au PSG à cause des différentes désillusions subies en Ligue des champions. Durant plusieurs saisons, il apparaissait dans un second plan aux côtés de Thiago Silva, ce dernier endossant la responsabilité des échecs. Mais une fois partie pour Chelsea, c'est bien le défenseur de 29 ans qui a endossé la responsabilité des sorts des matches, pour le meilleur, mais surtout le pire. 

Point culminant de cette carrière désastreuse en Europe, le match retour des huitièmes contre le Real Madrid au Santiago Bernabéu en 2022. Ce soir-là, le PSG n'a plus que 45 minutes à tenir pour se qualifier en quarts de finale, alors que Mbappé a fait le plus dur en ouvrant le score et en permettant à son équipe de mener 2-0 sur l'ensemble des deux matches. Mais un scénario catastrophe, provoqué par différents coups du sort et certaines erreurs qui lui sont propres, éliminera les Parisiens contre toute attente. Ce soir-là, Marquinhos est pointé du doigt, vu comme l'homme qui n'a pas su aider à faire tenir les deux buts d'avance des siens. 

La suite n'est qu'un long chemin dans une brume tenace : l'un de ses coéquipiers qui fait le forcing pour récupérer le brassard de capitaine (Kylian Mbappé), des critiques dans la presse et chez les supporters et, surtout, des rumeurs de transfert qui l'envoyait ailleurs l'été dernier. Mais le Brésilien a tenu et s'est montré déterminé à l'idée de prouver sa réelle valeur à celui qui allait changer les choses : Luis Enrique

L'édifice retrouve sa splendeur à Barcelone 

Celui qui compte 84 sélections avec la Seleção, qui a entre-temps maintenu le capitanat, s'est laissé guider par l'Espagnol et ses méthodes, croyant dur comme fer que des temps heureux allaient arriver. Les premiers mois ont été ceux d'une adaptation, avec une qualification sur un fil en phase de poule. Puis les beaux jours sont apparus en janvier, quand Paris a commencé à enchaîner. Marquinhos a pris de plus en plus confiance, montrant un excellent visage en Ligue 1 et réalisant une belle performance à la Reale Arena. 

La défaite au Parc contre le Barça sonna les troupes, mais celle-ci a été prise comme une première épreuve à affronter pour ce nouveau groupe. Et son capitaine, lui, ne s'est pas caché avant le match retour à Montjuïc.

"Je ne pense pas que le résultat soit logique. On a eu des difficultés, c'est une équipe de très haut niveau en face. (...) On a eu de bons moments, mais ce sont des détails qui font la différence. Un but sur corner, un but dans le dos… Ce sont des détails à corriger pour le match retour. L'entraîneur fait toujours des ajustements très importants. Il faut faire attention à cette passe du gardien qui casse. Ils arrivaient à casser la ligne de pression avec une passe. On connaît notre force. On l'a fait à la Real Sociedad, il faut faire pareil."

Le message fort d'un capitaine sûr de lui, de ses coéquipiers et de son staff. Son match retour n'a été que la parfaite démonstration de ce que Marquinhos est devenu en Europe : un taulier et meneur de sa défense. Paris a certes encaissé, mais ces derniers y ont toujours cru. On dit que la chance sourit à ceux qui l'entreprennent et c'est ce que Barcola a fait en provoquant le carton rouge d'Araújo. Avant ça, Lewandowski n'avait toujours pas vu le jour. Il n'en verra finalement pas la couleur.

Le Brésilien réalise sa meilleure performance européenne en carrière – par l'aura qu'il n'avait jamais eu –, avec, entre autres, 77 passes réussies (le meilleur du match) et six duels remportés, dont deux aériens. La bataille de Montjuïc, un avant et un après pour le Brésilien ? Au Signal Iduna Park, Luis Enrique espère revoir le Marquinhos présent à Barcelone.

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