À Athènes, les Oranje de Koeman ne disposent pas d'autres choix que de gagner

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À Athènes, les Oranje de Koeman ne disposent pas d'autres choix que de gagner
Steven Bergwijn a délivré la passe décisive pour Quilindschy Hartman à la 83ᵉ.
Steven Bergwijn a délivré la passe décisive pour Quilindschy Hartman à la 83ᵉ.Profimedia
Avec la défaite à domicile face à la France, les Pays-Bas ont grillé leur seconde cartouche et n'ont plus le droit à l'erreur. Un mauvais résultat en Grèce les mettraient en grande délicatesse.

Depuis la fin de la Coupe du monde 2022 et l'arrivée de Ronald Koeman, l'atmosphère ne semble pas radieuse du côté des Oranje. Pourtant, de nouveaux jeunes arrivants en sélection devraient faire du bien et injecter du sang-neuf. Mais, malgré des résultats corrects, les observateurs ne sont pas réellement emballés par le contenu. 

Un constat relativement pertinent puisque la "hype" n'a pas emparé les Pays-Bas, la faute à une animation de jeu mise en place par Koeman qui laisse à désirer. Face aux Bleus, certes ce dernier a dû composer avec une infirmerie plutôt remplie, il n'empêche que sa sélection n'a pas fait rêver à la Johan Cruyff Arena. 

Les supporters Oranje doivent donc s'en remettre à une qualification pour trouver l'apaisement, mais ce n'est pas encore fait, car la Grèce va jouer sa chance à fond.

Une confiance érodée

Le 9 décembre 2022, Louis van Gaal est passé tout proche d'un nouvel exploit avec sa sélection nationale. Lionel Messi et les siens en ont décidé autrement, mais les Oranje étaient plutôt à la mode il y a presque un an. Désormais, ils traversent la campagne de qualification pour l'Euro 2024 de façon plutôt anonyme. La faute, notamment, à une absence de stars, dont Koeman n'y est pour rien. L'équipe de France a contribué à les éclipser par ailleurs.

Mais c'est une réalité, lorsque Memphis Depay est absent, personne ne prend le relai pour éclairer une sélection en manque de talent offensif. Toutefois, ne soyons pas trop pessimiste, car certains joueurs constituent de belles promesses comme Donyell Malen, Brian Brobbey, Calvin Stengs, Cody Gakpo, Noa Lang ou encore Xavi Simons. Mais, pour le moment, ils n'ont pas encore pris le pouvoir. 

Face à la France, le joueur du RB Leipzig n'est pas parvenu à se mettre en évidence, à l'image de ses coéquipiers qui n'ont pas su prendre leur destin en main – car une victoire aurait donné du baume au cœur. En effet, aux autres postes, il y a également de jeunes joueurs très intéressants, mais aucun n'est vraiment sorti du lot sous Koeman depuis le début de l'année 2023. Cependant, le collectif, même s'il est largement perfectible, a réussi à s'en sortir jusqu'à maintenant face à la Grèce et l'Irlande : des adversaires qu'il faut battre pour aller en Allemagne. 

Il n'empêche qu'à l'heure de jouer le match décisif à Athènes, la sélection néerlandaise semble être en proie aux doutes. Surtout, lorsque son capitaine Virgil van Dijk ne rassure pas depuis le début de saison et cela s'est confirmé vendredi soir.

Un jeu peu spectaculaire…

Avec une moyenne d'1,90 points par match en 20 rencontres disputées lors de son premier passage entre février 2018 et août 2020, Ronald Koeman et ses Pays-Bas avaient enchanté les observateurs grâce à une animation de jeu offensive et des résultats probants. Malheureusement pour lui, le Covid était passé par là, repoussant l'Euro 2020 d'un an alors que sa sélection était en grande forme, et il n'a pas pu confirmer cela lors d'une grande compétition. 

Certes, il y a eu la médaille d'argent de la 1ʳᵉ édition de la Ligue des nations en juin 2019, mais ce fut trop peu pour s'en contenter. Koeman avait fait le choix d'aller au FC Barcelone à l'été 2020, mais a rebroussé chemin l'année dernière lorsqu'il a accepté de revenir à la tête des Oranje – alors que son aventure catalane ne s'était pas déroulée comme prévu.

Ainsi, l'idée de la KNVB (Koninklijke Nederlandse Voetbal Bond, nom de la fédération néerlandaise), était de faire revenir un technicien qui avait connu un certain succès, et ce, récemment. Car, Frank de Boer n'avait guère enchanté les foules, puis Van Gaal avait endossé son fameux rôle de pompier de service pour limiter la casse – rôle qu'il a plutôt bien rempli en restant invaincu tout au long de son mandat. 

Malgré tout, le jeu prôné par les Oranje n'est pas chatoyant et le vainqueur de la C1 1992 est là pour réanimer une sélection relativement apathique. Réputée pour son attrait pour le jeu offensif, la sélection néerlandaise ne fait plus lever les foules, la faute également à une génération qui manque de talent, même si certains ont un sacré potentiel.

Ces derniers mois, Depay et ses coéquipiers n'ont pas réellement existé face à la France sur les deux confrontations et face à la Grèce et l'Irlande, le résultat est plutôt flatteur. Dans le jeu, ils n'ont pas su écraser leur adversaire (d'un calibre nettement inférieur au leur), comme ils devraient le faire. Peu de productions offensives, une identité de jeu encore floue, les Pays-Bas n'ont pas fait peur. 

Ce lundi soir, face à la sélection de Gustavo Poyet – qui s'est offert une balle de qualification en battant l'Irlande –, les hommes de Koeman vont avoir l'opportunité de montrer qu'ils méritent leur place à l'Euro 2024, même sans certains cadres comme Matthijs de Ligt, Frenkie de Jong ou encore Gakpo.

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