Euroligue : Monaco tombe dans le piège du Partizan, mais reste en tête

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Euroligue : Monaco tombe dans le piège du Partizan, mais reste en tête
Mis à jour
Les efforts d'Okobo auront été vains.
Les efforts d'Okobo auront été vains.
Profimedia
Dans le coup pendant trois quart temps, l'AS Monaco a craqué en fin de match et concède une défaite logique sur le parquet bouillant du Partizan (100-80). Mais la Roca Team conserve la tête de la compétition, alors qu'on est à mi-parcours de la phase de poule.

Co-leader de l'Euroligue, l'AS Monaco savait cependant qu'un match piège l'attendait. En effet, son hôte du jour, le Partizan, avait certes un bilan négatif, mais restait sur trois succès d'affilée dans la compétition. Moins flamboyante ces derniers temps, la Roca Team se devait de s'imposer pour garder le rythme. 

Désireux d'effacer son match catastrophique de la semaine passée (2 points), Mike James démarre fort en inscrivant les cinq premiers points de la rencontre. Problème, le meneur américain force rapidement en tentant de tout faire tout seul, et le Partizan en profite pour chauffer à trois points. Bien parti, Monaco encaisse brutalement un 14-0, et se retrouve dans la position du chasseur. 

Yam Madar, surprise du chef chez le Partizan, excelle longue distance, et l'écart se creuse. Alors que la Roca Team semblait bien partie, elle se délite. En fin de premier quart, l'addition est salée (26-17). Monaco réagit en début de deuxième quart, collant d'entrée un 5-0 à son rival, mais l'ancien Monégasque, Mathias Lessort, fait mal dans la raquette. 

Cependant, le banc monégasque est efficace, et permet à la Roca Team de repasser en tête. Un nouveau match débute alors, et Élie Okobo prend les choses en main. Au shoot, à la passe, en défense, l'international français est partout, et maintient les siens à flots. L'AS Monaco lui doit une fière chandelle, celle de n'être menée que d'un point à la pause (48-47). 

Un dernier quart fatal

La deuxième période depart sur un rythme incertain. En particulier parce que le mouvement de balle de Monaco est peu cohérent, et que Mike James perd de nombreux ballons. Le Partizan n'en profite pas complètement, mais garde les commandes de la recontre. Notamment parce que Mathias Lessort poursuit son travail de démolition à l'intérieur. 

Le gros match de Yakuba Ouattara, secondant parfaitement Okobo, permet à Monaco d'être encore dans la partie en fin de troisième quart (69-68). Problème, le début de quatrième est catastrophique. Le Partizan colle un 10-0 à la Roca Team d'emblée, et à ce moment, cela ne sent pas bon. 

Danilo Andjusic prend lui feu à trois points, et la défaite se profile inéluctablement. Monaco n'y est plus, les mauvais choix offensifs se multiplient. Le Partizan, de son côté, se nourrit des erreurs monégasques et creuse l'écart, poussé par un public toujours très chaud. Le club serbe s'impose le plus logiquement du monde 100-80, le dernier ayant été fatal au club monégasque, qui repart les valises pleines. 

Néanmoins, il faut relativiser cette défaite. La phase aller se termine, et Monaco est assuré de conserver la tête de la compétition, à égalité avec plusieurs équipes. Le contrat est pour l'instant rempli, et la Roca Team est extrêmement bien placée pour atteindre les quarts de finale, voire même pour obtenir l'avantage du terrain. Mais les hommes d'Obradovic ont semblé fatigués ce soir, et il faudra trouver un moyen de refaire du jus pour aborder en fanfare la phase retour. Cela commencera par un énorme duel avec l'Olympiakos, mardi prochain 19h00. 

France gouvernement

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