De Bruyne répond à Vinicius Jr : tout reste à faire entre le Real Madrid et Manchester City

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De Bruyne répond à Vinicius Jr : tout reste à faire entre le Real Madrid et Manchester City

Rodri et Luka Modric
Rodri et Luka ModricAFP
Au terme d'un match marqué par deux buts exceptionnels, le Real Madrid et Manchester City se quittent sur un score de parité (1-1). Tout se décidera à l'Etihad Stadium au match retour.

Sa frappe a sifflé dans l'air comme une flèche enflammée décochée par Antonio Rebollo. Vinicius Jr n'a pas embrasé la vasque olympique mais Santiago-Bernabéu. Sans contrôle, sur un service d'Eduardo Camavinga, le Brésilien, plein axe, a expédié un zapatazo du droit sans contrôle directement au fond des filets d'Ederson, trop court ne serait-ce que pour effleurer l'ogive auriverde du probable meilleur joueur du monde à l'heure actuelle. Sur son premier tir, le Real Madrid ouvrait la marque, renvoyant Manchester City dans les cordes après que l'équipe anglaise a, par excès d'attentisme, remis le club merengue dans un match où, hormis deux incursions, il a surtout brillé par son quadrillage défensif que par son déploiement offensif. 

32% de possesion, un bloc très bas, 0,06xG : le maillot merengue aurait des bandes rouges, Carlo Ancelotti s'appellerait Diego Simeone et les commentaires oscilleraient entre les critiques acerbes et l'écoeurement. Mais le Bernabéu n'est pas le Metropolitano et, au moment de dresser le bilan de cette 1/2 finale aller, ce réalisme létal à de quoi laisser pantois, quelque part entre l'admiration et l'effarement devant cette capacité répétée à piéger des adversaires mentalement paralysés à l'idée d'être punis pour avoir trop voulu prendre de risques. Une attitude maladive frisant l'absurde puisque, dans un cas comme dans l'autre, le Real Madrid sait en tirer profit. 

City s'endort dans son faux rythme

Le premier contact donne souvent le ton d'un match. La semelle de Jack Grealish sur la cheville de Rodrygo dès la 30e seconde a montré que Manchester City avait un compte à rendre avec le Santiago-Bernabéu, un an après l'élimination rocambolesque en prolongation au même stade de la compétition. 

Cette fois-ci, l'aller était dans la capitale espagnole. Kevin de Bruyne a ouvert les hostilités, une frappe puissante repoussée par Thibaut Courtois (8'). Dès le début de rencontre, l'empreinte du match était connue : possession citizen avec une prédilection pour attaquer sur le côté gauche merengue, celui de Camavinga et contre-attaque pour les Vikingos, avec un penchant certain pour ce même côté gauche, avec Vinicius Jr. 

Rodri Hernández, de plus de 20 mètres, a cadré, contraignant Courtois à une 2e parade (13'). La première connexion Erling Haaland-KDB a abouti à une frappe sans danger sur Courtois (15'). Le Norvégien a été de nouveau en position préférentielle, à la réception d'un centre de Grealish, une nouvelle fois sur Courtois (16'). Une dernière frappe, non cadrée, d'Ilkay Gündogan, a mis un terme au temps fort des Skyblues (19'). 

L'éclipse, c'est City lui-même qui l'a provoquée. Hormis un dézonage de Vinicius Jr dans l'axe qui a permis à Rodrygo de lancer Karim Benzema, trop court face à Ederson (18'), le Real Madrid s'était contenté de très peu en termes de construction dans le dernier tiers adverse. La meilleure opportunité est née d'une erreur de Rodri qui a offert un ballon de débordement à Vinicius dont le centre au second poteau pour Benzema a été taclé in extremis par Rúben Dias (25'). 

À défaut d'arabesques offensives, les Vikingos compensaient avec un engagement à la limite de la correction. Face au laxisme de l'arbitre, Dani Carvajal (tout proche de provoquer un penalty pour un coup d'épaule inutile sur Haaland) et Antonio Rüdiger s'en sont donnés à coeur joie pour marquer leur territoire. Seul Toni Kroos, auteur d'une faute grossière sur Gündogan, déjà sévèrement tamponné au menton par Rüdiger peu avant, a reçu un avertissement. 

La mauvaise relance de Camavinga, le missile de KDB

La possession s'est inversée au retour des vestiaires et le trio Vinicius Jr-Carvajal-Benzema a failli aboutir à un but d'anthologie sans la déviation de John Stones (50'). City a réagi : Bernardo Silva a lancé KDB à la limite du hors-jeu (l'assistant a levé le drapeau) mais son tir a été détournée par Courtois (52'), le premier tir citizen depuis la 19e minute et un nouveau succès pour le gardien belge. De Bruyne a de nouveau trouvé les gants de Courtois d'une frappe du gauche forcée (55'). City remettait le pied sur le ballon : Gundogan trouvait Haaland dont la frappe était détournée par un tacle de David Alaba (55'). Mais, une nouvelle fois, les Citizens ne trouvaient pas la faille et autorisaient le retour merengue. Rodrygo (58') et Fede Valverde (60') remettaient la pression. Une succession de mains dans la surface citizen n'a animé ni l'arbitre ni la VAR, à la grande frustration de l'équipe merengue. 

Et c'est au moment où les Vikingos paraissaient dans les meilleures dispositions, avec 69% de possession, qu'ils ont à leur tour reçu une flèche. Après une perte de balle de Camavinga sur une relance plein axe, Rodri a intercepté, donné à Grealish qui a trouvé Gündogan en appui. Le capitaine a décalé de Bruyne qui, d'un flechazo de l'extérieur du droit à ras de terre, a égalisé de manière aussi magistrale que Vinicius en première période (67'). 

Entre le faux rythme et le KO, Ederson a sauvé City en sortant une parade superbe pour sortir une tête de Benzema, à la réception d'un coup franc téléguidé au second poteau de Kroos (78'). Le gardien brésilien a claqué une mine d'Aurélien Tchouaméni, fraîchement entré à la place de Kroos (89'). 

Si City n'a pas vaincu ses démons du passé, il repart avec un match nul du Bernabéu. La fin de l'histoire s'écrira à l'Etihad Stadium et le Real Madrid se retrouve dans sa position préférentielle : celle du chasseur. 

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