Valentin Madouas triomphe à domicile sur la Bretagne Classic

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Valentin Madouas triomphe à domicile sur la Bretagne Classic

Valentin Madouas rafle une belle classique.
Valentin Madouas rafle une belle classique.Profimedia
Sacrée course sur la Bretagne Classic, mais la Groupama-FDJ, en surnombre dans le final, a vu ses efforts récompensés par la victoire de Valentin Madouas, qui a dominé un sprint en petit comité pour s'offrir une victoire de prestige.

Une des dernières courses World Tour de la saison avait lieu aujourd'hui, la Bretagne Classic - Ouest France. Un beau plateau, et beaucoup de chances françaises. Mais des seconds couteaux ont tenté leur chance en échappée, en l'espèce Alessandro Tonelli (Green Project-Bardiani CSF-Faizanè) et Aaron Van der Beken (Bingoal WB). 

Mais la fugue a finalement duré moins longtemps que prévu. Et à 70 km du terme, un nouveau coup est parti avec des noms plus pompeux. Mick van Dijke (Jumbo-Visma) et Stefan Küng (Groupama-FDJ) ont rapidement créé l'écart, poursuivis par Gianni Moscon (Astana Qazaqstan Team) et un Français, Lilian Calmejane (Intermarché - Circus - Wanty), sans succès.

La Soudal-QuickStep, ambitieuse, s'est alors mise à la planche. C'est alors qu'une chute, impliquant notamment Warren Barguil (Team Arkéa Samsic) a secoué le peloton. Küng a alors lâché son comparse et continué en solitaire, avec le peloton à ses trousses. Une agitation qui causait la perte du champion du monde Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) et Christophe Laporte (Jumbo-Visma), parmi les grands favoris.

À 20 kilomètres de l'arrivée, Benoît Cosnefroy (AG2R-Citroën) secouait le cocotier d'une accélération bien sentie et ramenait tout le monde sur l'homme de tête. Ce qui aboutissait à la formation d'un groupe de 14 voué à se jouer la victoire à la cloche. Mais ils n'allaient pas rester 14 bien longtemps. Küng est retourné à l'assaut avec son coéquipier Valentin Madouas, Felix Grossschartner (Team UAE-Emirates), l'inconnu Frederik Wandahl (Bora-Hansgröhe) et un autre Français, Mathieu Burgaudeau (TotalÉnergies).

Wandahl lâché, la victoire se jouait entre les quatre restants. En supériorité numérique, la Groupama-FDJ a parfaitement manoeuvré pour voir Stefan Küng se dévouer pour Valentin Madouas. Bien lui en a pris, puisque le Breton a lancé le sprint en premier et n'aura jamais été repris par Burgaudeau, et rafle une splendide victoire en World Tour, avec le maillot de champion de France. Mérité pour l'un des coureurs français les plus constants du peloton. 

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