Encore 7 matchs avant la fin du calvaire pour l'ASVEL en Euroligue. La saison était ratée, et le club lyonnais visait uniquement de ne pas terminer à la dernière place, qur laquelle il n'avait qu'une victoire d'avance. Mais le déplacement du soir au Panathinaïkos, actuel 4e du général, ne laissait rien augurer de bon.
Pourtant, les visiteurs, dans la toujours chaude ambiance grecque, vont faire mieux que de se défendre en première période. L'ASVEL a visiblement travaillé sa sélection de tirs et ne force plus à trois points, risques minimum, efficacité maximale. Nando De Colo est efficace au playmaking, et même si en face, un certain Mathias Lessort fait du mal dans la peinture, l'ASVEL s'en sort honorablement et se permet même de justesse de recoller à deux points avant la pause.
Mais malheureusement, la suite sera bien trop convenue et surtout bien trop représentative de la saison de l'ASVEL. Irrésistiblement, le Pana va se détacher sous l'impulsion de Jerian Grant qui dépassera les 20 unités, alors que les visiteurs vont lentement voir leur niveau de jeu s'étioler sans sembler pouvoir y faire quelque chose. Souvent élément moteur de son équipe, Joffrey Lauvergne va passer à côté de son match et symboliser les carences de son équipe : des intentions, pas de réalisme.
L'ASVEL s'incline finalement 85-67 et continue son chemin de croix. Coincé à l'avant-dernière place, le club lyonnais n'en a pas encore fini avec sa saison moyenne.
