Toujours dernier exaequo de l'Euroligue, l'ASVEL retrouvait sa nouvelle salle, la LDLC Arena, pour le match du soir. Objectif victoire, compliqué contre une équipe de Fenerbahçe en pleine forme, qui avait remporté 8 de ses 10 derniers matchs dans la compétition, et qui ambitionnait bien de faire de même pour conforter sa place dans le Top 6.
Sauf que visiblement, les Turcs avaient oublié un élément essentiel : il faut jouer un match de basket avant d'ambitionner le gagner. Le premier quart temps a été une mise en route progressive pour les deux équipes, mais dans le deuxième, l'ASVEL a réalisé un véritable cavalier seul, et cette performance porte un nom : Mike Scott. L'Américain a tout simplement pris feu dans cette première période, durant laquelle il va inscrire la moitié des points de son équipe, soit la bagatelle de 21 points ! En plus d'inspirer le reste de son équipe.
Problème, comme souvent cette saison : le reste ne suit pas. Alors que l'ASVEL menait de 12 points à deux minutes du terme, elle va encaisser un piteux 10-1 pour ne mener que d'un souffle à la pause (42-39). Dès lors, au vu de la saison lyonnaise, la suite du scénario semblait clairement convenue. Petit à petit, le Fener a tissé sa toile, creusant méthodiquement un écart qui était de 11 points à la fin du troisième quart (56-67).
Et les Turcs ne vont pas se faire prier pour plier le match, posant le verrou défensivement dans le dernier quart. Le baroud d'honneur sera bien vain, malgré un nouveau grand match de Paris Lee, peut-être le meilleur Lyonnais cette saison. L'ASVEL s'incline finalement 73-83, une nouvelle défaite en Euroligue dans un match qui semblait prenable. Mais pour n'avoir su enfoncer le clou, les Lyonnais ont chuté, et à dix journées de la fin, il est temps que cela se termine.
