À 12 journées de la fin de la phase de poules de l'Euroligue, qu'attendre de l'ASVEL ? La qualification, ne serait-ce que pour le playin, est une illusion, mais il restait des matchs à jouer, et des victoires à aller chercher, à minima pour justifier de sa légitimité dans cette compétition. Et notamment ce soir, sur le parquet du Bayern Munich.
Avec un début de match spectaculaire, marqué par un duel entre Carsen Edwards et Edwin Jackson, qui inscrivent à eux deux les 14 premiers points de la rencontre. L'arrière des visiteurs est le grand bonhomme de ce premier quart temps, avec pas moins de 10 unités au compteur. Voilà qui a pesé lourd dans le bilan, puisque malgré un bon passage de Sylvain Francisco à la mène du Bayern, l'ASVEL est devant après un quart temps (19-20).
C'est ensuite Paris Lee qui prend le relais au scoring et maintient l'ASVEL devant les locaux. L'impact de Youssoupha Fall se fait ressentir dans la raquette, puisqu'il dépasse lui aussi les 10 points, et permet de résister aux banderilles extérieures adverses. Les Lyonnais prennent largement la main et l'avance passe à deux chiffres. À la pause, l'ASVEL mène largement (29-40), et l'on espère que cette fois, elle tienne le coup jusqu'au bout.
Une théorie qui prends du corps, puisque les Lyonnais infligent aux locaux un 7-0 qui fait grimper l'avance au plafond au retour des vestiaires. Sous l'impulsion de Leandro Bolmaro, le Bayern se relance quelque peu, mais on sent un peu plus de maîtrise qu'à l'accoutumée côté lyonnais, principalement parce que Paris Lee dirige son équipe de main de maître, et va même chercher deux lancers cruciaux pour maintenir un écart intéressant en fin de troisième quart (50-59).
Carsen Edwards tente alors de prendre les choses en main pour le Bayern, qui revient à proximité, mais les visiteurs gardent un petit matelas. Mike Scott passe alors à l'action, met six points d'affilée, et l'écart revient à dix points. La victoire est proche, encore faut-il résister au baroud d'honneur local, mais il aura à peine lieu, et les Lyonnais assurent aux lancers pour plier l'affaire. L'ASVEL s'impose 64-76 après un match constant, une rareté cette saison. Comptablement, ce succès ne change pas grand chose, mais il peut servir de base de travail pour finir la saison de belle manière.
