La marche était trop haute pour Villeneuve, qui s'incline lourdement en finale d'EuroLigue

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La marche était trop haute pour Villeneuve, qui s'incline lourdement en finale d'EuroLigue
Villeneuve a tout donné, cela n'a pas suffi.
Villeneuve a tout donné, cela n'a pas suffi.FIBA
L'ESB Villeneuve a tenu aussi longtemps que possible, mais le Fenerbahçe était trop fort : les Guerrières s'inclinent logiquement en finale d'EuroLigue contre les tenantes du titre, mais cela ne doit pas faire oublier leur somptueuse compétition.

C'était l'heure pour l'ESB Villeneuve. Après la splendide victoire sur Prague vendredi soir, les Guerrières avaient gagné le droit de disputer leur première finale d'EuroLigue. Mais elles ne l'abordaient pas en favorites, puisque le Fenerbahçe, tenant du titre et évoluant quasiment à domicile, semblait un ton au dessus, ce qui allait obliger les Nordistes à sortir le match de leur vie. 

Mais la tension était énorme en début de match, et les Turques ont ouvert en deux la défense en pénétration, inscrivant trois drives avant que Villeneuve n'inscrive enfin son premier panier. Mais le Fener ne se posait pas de questions, attaquant à outrance pour faire la course en tête, lançant les bases d'un match résolument offensif, de quoi plaire à Janelle Salaün, qui montait rapidement en température, et à Kennedy Burke, enfin efficace au shoot. 

En deux temps trois mouvements, Villeneuve était revenu à hauteur et passait même devant. Mis la réaction turque était terrible, avec une Kayla McBride très inspirée. Villeneuve manquait de rompre, mais un énorme bank shot à trois points de Kamiah Smalls permettait aux Guerrières d'être dans la roue du Fener après un quart (28-27).  

Une chose est sûre : Villeneuve est au niveau. À l'accélération de Fenerbahçe d'entrée de deuxième quart, les Nordistes répondent méthodiquement en exploitant les failles de la défense turque sur demi-terrain. Mais en transition, Emma Meesseman et ses coéquipières règnent, ce qui leur confère un certain avantage. La Belge sera la grande dame de cette première période, avec pas moins de 18 points ! 

Mais c'est surtout après un temps mort de Valérie Garnier, alors que les Nordistes venaient de recoller, que le trou se creuse. Fenerbahçe colle un 8-0 et s'installe confortablement aux commandes. Les Guerrières plient puis rompent, assommées par la réussite insolente au tir de leurs adversaires (22/33), et après un dernier buzzer beater de l'ancienne Berruyère Yvonne Anderson, l'addition est plus que salée à la pause (45-58). 

Il fallait donc réagir, mais à l'expérience, les Turques font tomber le rythme au retour des vestiaires, essayant de couper toute vélléité de remontée pour les Nordistes. Offensivement, cela n'a rien à voir avec la première période. Les défenses sont resserrées, l'écart continue de tourner autour des dix points, et malgré leurs ambitions offensives, les Guerrières ne parviennent pas à emballer la rencontre. 

Le problème étant le trop grand nombre de pertes de balle, certaines vraiment inopportunes qui gâchent des occasions de repasser sous la barre des dix points, et ainsi mettre la pression sur le Fener avant de tout tenter en fin de match. Pourtant, Shavonte Zellous est dans un grand soir, mais un dernier coup d'accélérateur plus tard, le match semble perdu à dix minutes du terme (77-61).

Cette fois, c'est la mise à mort. Les Turques déroulent un basket trop puissant et règnent en maîtresses dans la raquette. Quand l'écart franchit la barre des 20 points, c'en est définitivement fini des espoirs de titre nordistes. Villeneuve rend les armes, ayant tout donné, et craque complètement dans le dernier quart, n'ayant plus rien dans le moteur contre une équipe sûre de son fait, et menée par les 33 points d'une Napheesa Collier définitivement inarrêtable. 

Villeneuve s'incline finalement 106-73 et échoue donc en finale de l'EuroLigue pour sa première à ce niveau. Rageant ? Non, les Nordistes ont échoué contre la meilleure équipe européenne, sans nul doute, et cela ne doit pas faire oublier que pour parvenir jusqu'à cette dernière marche, les Guerrières ont livré une campagne européenne phénoménale, et ont bien mérité leur surnom. Place à la conquête du titre national désormais. 

France gouvernement

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