20 ans après, Villeneuve d'Ascq ramène le basket féminin français en finale d'EuroLigue

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20 ans après, Villeneuve d'Ascq ramène le basket féminin français en finale d'EuroLigue

Les Guerrières de Villeneuve d'Ascq en finale !
Les Guerrières de Villeneuve d'Ascq en finale ! FIBA
Depuis Valenciennes en 2004, le basket féminin français attendait une finale d'EuroLigue. C'est chose faite grâce à l'ESB Villeneuve d'Ascq, qui a réalisé un grand match pour sortir Prague - malgré une splendide Valériane Ayayi - pour aller chercher cette finale historique.

À deux marches de l'histoire... L'ESB Villeneuve d'Ascq était devenu le premier club français depuis dix ans à rejoindre le Final Four de l'EuroLigue Féminine. En Turquie, les Guerrières ouvraient le weekend par leur demi-finale face à l'USK Prague, une belle après deux affrontements en poule, et une belle occasion de gravir une marche de plus. Mais les Tchèques étaient loin d'être des victimes expiatoires. 

Ce qui a donné un début de match tendu, avec beaucoup de shoots contestés, mais rapidement, c'est Shavonte Zellous qui a été la première à trouver la mire de loin pour l'ESB, ce qui a ouvert la voie à un premier concours de trois points, en faveur des Guerrières, idéalement adroites avec 17 points en 5 minutes ! Et avec la défense au diapason, un premier break a été fait. 

C'est un visage connu, Valériane Ayayi, qui sonnait la charge pour Prague, enquillant pas moins de 3 tirs derrière l'arc pour ramener les Tchèques avec ses 12 points dans le premier quart ! Malgré tout, Villeneuve produisait une belle impression, avec une bonne sélection de shoots, mais un buzzer beater de Tereza Vyoralova donnait l'avantage à l'USK après dix minutes (26-27).

Les Guerrières ont alors commencé à s'appuyer de plus en plus sur leurs intérieures, notamment Aminata Gueye, pour coller aux basques des Tchèques. Arrivait alors le premier temps faible de la rencontre, les deux équipes baissant de pied au même moment, l'adresse folle du début de partie ne pouvant de toute façon pas être maintenue. 

Ce sera à l'avantage de Prague, qui sera la première équipe à retrouver de l'allant, bien aidé par deux - trois actions douteuses des Nordistes. Les Guerrières ont alors resserré les lignes défensives, mais c'est de l'autre côté du terrain que cela pêchait. En conséquence, elles étaient derrière à la pause (37-43), et devaient revenir avec d'autres idées offensives. 

Aussitôt dit, aussitôt fait, Villeneuve commence par un 5-0 et revient dans le match. Comme par magie, les shoots rentrent de nouveau, les actions sont déliées, Kamiah Smalls fait du mal en pénétration, et le match est totalement relancé. En face, Valériane Ayayi continue son chantier, l'internationale française étant la meilleure joueuse de Prague, mais l'effort de Kariata Diaby commence à peser dans la raquette. 

Subitement, le match se transforme en guerre de tranchées, un terrain de jeu curieusement fertile pour Janelle Salaün, qui retrouve de l'adresse, tout comme son équipe, qui mène d'un tout petit point en fin de troisième quart (63-62). Conserver ce maigre avantage en fin de match s'annonce compliqué, mais l'ESB attaque le dernier quart pied au plancher, et fait rapidement grimper l'écart à 7 points. 

Une fois encore, Ayayi relance les Tchèques, mais le momentum est clairement en faveur des Guerrières, qui maintiennent un matelas de sécurité et semblent en mesure de réaliser l'exploit. D'autant plus que Prague est dans le dur, manquant quelques paniers faciles, mais il suffit de deux tirs primés pour relancer la rencontre et profiter d'un temps faible pour revenir à égalité à trois minutes du terme. La tension est alors insoutenable. 

C'est une guerre, le moment de sortir les armes de destruction. Celle de Villeneuve se nomme Kennedy Burke, qui pilonne la défense tchèque pour aller chercher des lancers importants à ce moment du match, mais elle manque de réussite sur la ligne. C'est alors Janelle Salaün qui sort de sa boîte sur une action effarante de simplicité, qui met deux possessions entre les Guerrières et les Tchèques, qui ne s'en relèveront pas. 

Malgré une Valériane Ayayi somptueuse (24 points), Villeneuve d'Ascq aura tenu bon et s'impose 84-78. Une performance incroyable pour une équipe incroyable. Depuis le dernier sacre de Valenciennes en 2004, jamais une équipe française n'avait remis les pieds en finale d'EuroLigue. Ce sera chose faite dimanche, et les Guerrières ne seront pas favorites, que ce soit contre Fenerbahçe ou Mersin, mais en attendant, profitons d'une performance exceptionnelle ! 

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