En prolongation, Monaco finit par rendre les armes chez le Partizan

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En prolongation, Monaco finit par rendre les armes chez le Partizan

Belle bataille à la Stark Arena.
Belle bataille à la Stark Arena.Profimedia
Fin de série pour Monaco, qui aura vu Mike James arracher la prolongation, mais qui a dû finalement céder sur le parquet du Partizan. Dans une ambiance bouillante, la Roca voit sa série de victoires s'interrompre.

Déplacement compliqué ce soir pour Monaco en Euroligue. Dans l'ambiance assourdissante de la Stark Arena, la Roca Team venait pour prolonger sa bonne passe, puisqu'elle restait sur cinq victoires d'affilée toutes compétitions confondues. Mais le Partizan, bien que n'ayant pas trouvé son rythme de croisière, voulait rester maître à domicile. 

Et le prouve en début de partie en se montrant agressif, faisant ainsi commettre rapidement beaucoup de fautes à la Roca. Logiquement, Monaco doit se réfréner, et les locaux en profitent pour trouver leur rythme au shoot. De plus, ils profitent de deux pertes de balles consécutives d'un Donatas Motiejunas peu inspiré, et enfoncent la tête des visiteurs dans le sable en début de rencontre. 

Heureusement, la défense monégasque allume son réveil, et éteint rapidement l'incendie, en même temps que Mike James se mue en chef d'orchestre. Après un quart temps, Monaco est toutefois derrière (16-13). Le jeu devient alors nettement plus ouvert au fur et à mesure que la réussite au shoot des deux équipes augmente, pour le plaisir des supporters. 

Si Élie Okobo a de l'impact, Kemba Walker a toujours du mal à lancer la machine. En face, Bruno Caboclo commence à impacter la raquette, mais il est trop seul contre la machine monégasque, qui a malheureusement trop peu de réussite au tir, multipliant les "in and out". Cependant, la Roca est en tête à la pause (32-35) et semble largement en mesure de rentrer avec la victoire. 

Problème, ce manque de réussite au shot devient inquiétant, surtout que Kevin Punter se réveille, avec plusieurs actions tranchantes, dont un 3+1 monstrueux qui fait chavirer la Stark Arena. Contre toute attente, c'est Motiejunas qui donne le change derrière l'arc, mais Monaco est sur un fil, principalement à cause du gros match de James Nunnally.

Les défenses se resserent alors, et en conséquence, aucun point ne sera inscrit dans les deux dernières minutes d'un troisième quart étouffant (51-51). Le Partizan appuie alors sur l'accélérateur, principalement parce que le jeu monégasque se délite quelque peu. PJ Dozier connaît alors un bon passage qui permet aux locaux de creuser un léger écart, et la victoire semble s'éloigner pour Monaco. 

Mais la Roca est solide, et ne s'affole pas. Elle recolle, les tirs se remettent à rentrer, et tout reste possible. Mike James rapporte de la variation, et Motiejunas finit par égaliser à deux minutes du terme. La fin de match est dantesque, mais Monaco retombe dans ses travers. Alors que le match semble perdu, Mike James rentre deux shoots à trois points monumentaux, et vient arracher une prolongation inattendue (72-72). 

L'heure du réveil pour Kevin Punter, qui redonne rapidement 4 points d'avance aux locaux. Encore une fois, la défense réagit, notamment John Brown III, auteur d'une interception cruciale, et Jordan Loyd sort de sa boîte pour mettre Monaco devant. La course poursuite reprend, mais une faute de Motiejunas transformée en antisportive plie cette vilaine affaire. Monaco s'incline finalement 89-85 et voit sa série s'interrompre. Un match qui a sans doute montré à la Roca ce qu'il fallait travailler pour la suite de la compétition.

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