Le Partizan n'a pas encore tiré le meilleur de son recrutement clinquant made in NBA

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Le Partizan n'a pas encore tiré le meilleur de son recrutement clinquant made in NBA

Kevin Punter et le Partizan ont encore du travail.
Kevin Punter et le Partizan ont encore du travail.AFP
À l'aube de recevoir Monaco, le Partizan n'a toujours pas un bilan équilibré en Euroligue. Après être passé à un match du Final Four, le club serbe n'a pas digéré certains départs, et la saison pourrait être longue tant sur le plan national que continental.

Quand on y pense... Le Partizan est revenu avec fracas sur le devant de la scène la saison dernière. Le club serbe est allé chercher son premier titre national depuis 10 ans, une éternité pour les supporters locaux, mais ce n'est même pas la performance la plus assourdissante. C'est en Euroligue que cela a été le plus impressionnant, mais aussi là que les regrets ont été les plus vifs. 

Une sixième place de la phase régulière, pour un retour après 8 ans d'absence dans la plus grande compétition de clubs européenne de basket. Une qualification pour les quarts de finale durant lesquels la formation serbe a choqué le Vieux Continent, face au futur vainqueur, le Real Madrid. Une série dans laquelle le Partizan est tout simplement allé gagner les deux premiers matchs en Espagne, le deuxième étant resté célèbre pour de nombreuses raisons, dont celle-ci. 

Mais voilà, malgré trois balles de match, dont deux à domicile, le Partizan n'a pas réussi à terrasser le géant espagnol, qui s'en est allé conquérir un nouveau titre européen le mois suivant. Néanmoins, le futur était radieux pour le club serbe, qui semblait avoir repris la main sur le grand rival de l'Étoile Rouge. Et puis l'été est arrivé. 

Et le Partizan a alors perdu sa pièce maîtresse, un certain Mathias Lessort. L'intérieur français disputait sa deuxième saison à Belgrade, et elle a été grandiose, au point, tout simplement, de figurer dans le premier cinq de la saison en Euroligue. Pourquoi avoir laissé filer un tel joueur ? L'intéressé a donné la réponse à demi-mots sur BasketNews. 

"Mon objectif était de rester. Nous avons essayé de trouver une solution avec le club, nous avons discuté plusieurs fois. Mais quand il est devenu clair pour moi que cela n'allait pas se faire, j'ai dit à mon agent de se tourner vers d'autres clubs. J'ai attendu la fin de la saison pour discuter avec les équipes." Lessort est parti au Panathinaïkos, créant un grand vide. Bien entendu, avec ce genre de discours, on peut imaginer que c'est une histoire d'argent. Le départ de Dante Exum, rappelé par la NBA, est également compliqué à remplacer, tout comme celui de Ioannis Papapetrou

Pourtant, de l'argent, il en a été question cet été, quand les recrues ont été dévoilées. Frank Kaminsky, ancien des Suns, finaliste NBA en 2021, a pris la direction de la Serbie, rejoignant PJ Dozier, passé par les Nuggets. Et voilà un mois, la formation a signé Bruno Caboclo, lui aussi au pedigree NBA. Des joueurs qu'il a fallu payer, sans compter que la star de l'équipe, l'Américain Kevin Punter, serait tout simplement le troisième salaire d'Euroligue à 2.5 millions par ans (source : Sportune).

Mais pour l'instant, cela ne se traduit pas sur le terrain. Cinq victoires pour six défaites en Euroligue, dont quatre à domicile, la seule en déplacement ayant été acquise sur le parquet de l'ASVEL, donc pas une énorme performance. Certes, jusqu'ici, les Serbes n'ont perdu qu'une fois sur leur parquet, contre le Barça, et l'on sait que l'ambiance de la Stark Arena est une force sur laquelle ils peuvent s'appuyer. 

Et certes, on sait aussi que la nouvelle formule de l'Euroligue, avec un playin entre la 7e et la 10 place, pourrait bien bénéficier au Partizan dans sa nouvelle quête de quarts de finale. Mais après la saison royale qu'il vient de vivre, le champion de Serbie risque d'être déçu de celle-ci, même sur le plan national - enfin, sur le plan de l'Adriatic League, compétition avec tous les clubs majeurs de l'ex-Yougoslavie - où il est pour l'instant troisième, derrière son rival de toujours, l'Étoile Rouge, et les Bosniens de Igokea.

La saison est encore longue, mais jusqu'ici, bien qu'ayant remporté les deux derbys avec son nemesis, le Partizan n'a pas encore remporté de victoire référence pour réaffirmer ses ambitions. Ce soir, contre Monaco, l'occasion se représente, contre un adversaire cependant en pleine forme, et qui viendra pour gagner. Mais c'est à ce prix-là que le Partizan saura quelle ambitions il peut avoir cette saison.

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