À l'aube d'entamer la Betclic Élite face à Monaco, le CSP Limoges est dans le doute

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À l'aube d'entamer la Betclic Élite face à Monaco, le CSP Limoges est dans le doute

Mathieu Wojciechowski et Limoges doivent faire attention cette saison.
Mathieu Wojciechowski et Limoges doivent faire attention cette saison.AFP
Dès la première journée de Betclic Élite, le CSP Limoges va devoir se coltiner l'ogre monégasque. Un mal pour un bien sans doute pour le club limougeaud, qui pourra ensuite se concentrer sur l'opération maintien après un été agité.

Nouveau président, nouvel entraîneur, effectif renouvellé : l'été a été agité au CSP Limoges. Parfaitement logique au vu de la saison dernière, conclue à une piètre 15e place avec en sus une performance décevante en Ligue des Champions. Une nouvele ère devait s'écrire pour ce géant endormi du basket français.

Limoges, club célèbre pour avoir été le premier club français vainqueur de la plus grande compétition européenne, a connu son lot de déboires ensuite. Mais après un retour au plus haut niveau et deux titres nationaux d'affilée au milieu des années 2010 - quand la Betclic Élite s'appelait encore la Pro A - on pensait le Cercle Saint-Pierre installé solidement dans le gratin hexagonal. 

Et on le pensait encore quand il a terminé 4e en 2021/2022. Mais la saison dernière, les Limougeauds ont vraiment failli tomber de l'échelle. Alors qu'ils végétaient dans le ventre mou en attente de la fin de saison, ils ont perdu pas moins de 9 de leurs 12 derniers matchs pour terminer avec seulement deux succès d'avance sur la zone de relégation.

Un camouflet qui a eu des conséquences. Exit Massimo Cancellieri, après seulement deux ans de règne sur le banc du CSP. L'entraîneur trinque souvent en Limousin, puisque le nouvel arrivant, Ilias Kantzouris, en provenance de l'AEK Athenes, sera tout simplement le 19e coach limougeaud depuis le début du siècle ! 

Exit également le président Yves Martinez, frappé par la limite d'âge (75 ans) et qui a dû - visiblement contre sa volonté - céder le fauteuil à Didier Jamot, qui a déclaré au quotidien Le Populaire Du Centre "Je veux amener de la bienveillance". Il ne s'est pas foulé, surtout quand on revient sur les problèmes récents vécus par le CSP. 

Le club a terminé la saison avec près d'un million d'euros de déficit, un chiffre qui interpelle forcément. La propriétaire du club, Céline Forte, a justifié à France Bleu ce trou par des dépenses en hausse pour l'organisation des matchs de Ligue des Champions, ainsi que des recettes de billetterie en baisse. Le passage devant la DNCG a été réussi, puisque le club est maintenu, mais la masse salariale reste encadrée. 

Ce qui a forcé le CSP à renouveller son effectif. Des départs important, notamment Desi Rodriguez, Bryce Jones et Wilfried Yeguete, et pour compenser, peu de noms ronflants, Alexandre Chassang et Kristian Doolittle en recrues "phares". Pourtant, l'objectif est clair pour le nouveau président : "retrouver les playoffs". 

Illusoire ? Sans doute. On ne jugera pas dès le premier match contre Monaco et son armada, même si on se souviendra que le CSP avait dominé deux fois la Roca dans une saison dernière décidemment particulière. Mais il faut tout de même rebâtir des fondations solides avant de s'enflammer. Surtout dans une Betclic Élite dont le niveau s'élève année après année. Alors que le rival historique palois est au purgatoire, il serait dommage d'avoir un classique en Pro B. 

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