Adrien Moerman défie avec Monaco sa "famille" de l'Efes en Euroligue

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Adrien Moerman défie avec Monaco sa "famille" de l'Efes en Euroligue
Adrien Moerman le 24 septembre lors du match face à Nanterre.
Adrien Moerman le 24 septembre lors du match face à Nanterre.Profimedia
"C'est ma famille": Adrien Moerman, ailier fort et capitaine de Monaco, retrouve jeudi en Euroligue l'Efes Istanbul, le club qui lui a apporté "la confiance" dont il avait "besoin" lors de quatre saisons couronnées de deux titres dans la compétition.

Cela fait longtemps qu'il a coché sur son agenda la date de ses retrouvailles avec la formation turque, où il a évolué de 2018 à 2022, remportant sept trophées, dont les deux dernières éditions de l'Euroligue.

"Efes, c'est le club qui m'a donné la confiance dont j'avais besoin", explique-t-il à l'AFP. "On a écrit l'histoire du club. Je n'ai que des amis là-bas. C'est ma famille. Et la Turquie, ma deuxième maison."

"Ce sera bizarre de jouer contre eux. Mais j'aurai encore plus d'émotion, de pression lorsqu'on ira là-bas (le 14 avril 2023, ndlr). Je sais que les supporteurs ne m'ont pas oublié et qu'ils me remercieront pour ce qu'on a fait. Maintenant, jeudi, il n'y aura pas d'ami. Je veux gagner."

Et ainsi aligner une deuxième victoire après celle acquise en ouverture la semaine dernière à Bologne (83-66), "un match référence" selon Moerman : "Peu d'équipes gagneront là-bas. On a tout de suite montré qu'on était entré dans le grand bain."

L'Efes Istanbul, c'est un autre calibre. "Ils ont perdu peu de joueurs, les systèmes sont huilés. C'est une belle équipe, favorite au titre. Il n'y a pas de question à se poser. Si on perd, on continuera à travailler. Ils sont en avance sur nous, c'est sûr. Mais ce match va nous permettre de voir où on se situe. On n'a pas trop de pression, concentrés sur notre objectif : gagner."

"Alchimie"

Diffuseur d'énergie au sein de la "Roca Team", Moerman apprécie ce début de saison monégasque, ainsi que "la cohésion déjà créée, qui va se développer au fur et à mesure". 

"On a fait un gros travail collectif", explique-t-il. Sasa (Obradovic, l'entraîneur) a confiance en nous. "Quand un coach a confiance en ses joueurs, c'est plus facile de lui rendre sur le terrain."

Cinq éléments (Mike James, Alpha Diallo, Donta Hall, Donatas Motiejunas, Yakuba Ouattara) présents la saison dernière sont restés en Principauté, et l'une des recrues, Jordan Loyd, a été entraîné par Obradovic à Belgrade. "La cohésion est certainement plus facile qu'en début de saison dernière. Et puis, on connaît tous l'exigence du haut niveau", analyse Moerman.

Même si Monaco n'est pas totalement rodé, "tout le monde sait ce qu'il a à faire", précise le capitaine, qui poursuit : "Il y a de la motivation, des encouragements. Un état d'esprit se crée comme ça. On l'a vu à Bologne. Quand un joueur tombe, les autres viennent le relever. On se regroupe avant des lancers francs. Cela se remarque peu. Mais pour moi, ce sont des signes très importants."

L'ex-international français (12 sélections entre 2014 et 2016) dresse le parallèle avec son adversaire : "À Efes, on avait réussi cette alchimie entre joueurs. On se battait les uns pour les autres sur le terrain."

Monaco peut y parvenir : "Il n'y a pas de problème d'ego", soutient-il. "Moi, sur le terrain, je donne mon énergie. (L'ailier fort John) Brown est comme moi. Marquer n'est pas important. Le plus important est de gagner. Nos scoreurs sont Loyd, James, Diallo. Il faudra jouer autour d'eux. On sait aussi que pendant les moments chauds, Mike James aura le ballon. C'est notre joueur-clé, chargé de faire la différence."

Le plan est déjà calé pour tenter de faire vaciller l'ogre turc comme le 11 mars dernier (102-80).

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