"Les JO c'est un des plus grands évènements sportifs qui soient. Je me rappelle à quel point j'étais stressée à Tokyo en 2021 (où elle avait été éliminée dès le 2e tour, NDLR). J'espère pouvoir retenir quelque chose de cette expérience pour Paris", a-t-elle ajouté.
"Je ne dois pas me mettre de la pression, je devrais peut-être demander un conseil...", a enchaîné Swiatek, dans un sourire, en se tournant vers Marie-José Pérec, grande figure de l'olympisme, avec ses trois titres sur 200 m (1996) et 400 m (1992, 1996), et préposée au tirage au sort.
L'ancienne reine de l'athlétisme français n'a pas eu la main lourde pour la Polonaise, lui réservant une entrée en lice en douceur contre une qualifiée. Et ce, même si la Japonaise Naomi Osaka, quadruple lauréate de Grands Chelems qui peine à revenir au premier plan après avoir donné naissance à une fille, pourrait bien se profiler ensuite.
En attendant de se lancer dans la quête d'un quatrième Roland-Garros en cinq ans, Swiatek, sacrée en 2020, 2022 et 2023, arrive en grande favorite à Paris, où elle dit se "sentir une peu comme à la maison".
Celle qui reste sur un doublé impressionnant aux WTA 1000 de Madrid et Rome s'est voulue concentrée sur son objectif et mesurée sur ses chances. "J'ai travaillé très dur pour atteindre ce niveau. Les récents résultats m'ont forcément apporté un surcroît de confiance. Le travail paye, je suis sur la bonne voie, mais à chaque tournoi son histoire."
Dans sa partie de tableau, elle pourrait, si les logiques de classement sont respectés, retrouver l'Américaine Coco Gauff (N°3) en demi-finale, l'autre affiche potentielle du dernier carré étant la Biélorusse Aryna Sabalenka (N°2) contre la Kazakhe Elena Rybakina (N°4).