Le dernier quart de finale de la journée au tournoi ATP 250 de Doha n'avait qu'une certitude : le vainqueur allait être français. Certes, Ugo Humbert, fort de son début de saison réussi et de son titre à Marseille, était le favori. Mais Gaël Monfils, épatant depuis le début de la semaine, promettait une belle opposition, avec cependant toujours son état physique en facteur X. 

Mais le sommet annoncé a clairement accouché d'une souris dans la première manche. Trois breaks dans les trois premiers jeux avant que Monfils ne soit le premier à garder son bien. Totalement à l'envers, Humbert n'est absolument pas convaincant sur son deuxième coup de raquette, et lâche trop facilement ses mises en jeu. Il ne faut même pas une demi-heure à l'aîné des Français pour prendre le premier set. 

Mieux, il breake dès le premier jeu du deuxième set, le confirme, et l'on voit alors mal ce qui pourrait l'empêcher de s'offrir un succès aisé. 'La Monf'" est en forme, pas affecté par son marathon de la veille, et enchaîne les coups gagnants pour conserver son avantage. Mais le creux physique ne tarde pas à montrer le bout de son nez. Humbert s'engouffre dans la brèche, fait reculer son rival, débreake pour revenir à 3-3, mais rend immmédiatement l'avantage, faute d'avoir trouvé la constance. 

Néanmoins, Gaël Monfils doit encore faire le plus dur, conclure le match. Il sert pour la rencontre, mais nanti de toute son expérience, il termine en patron et s'impose 6-2, 6-4. Une victoire qui prouve une fois de plus que le vétéran tricolore est tout sauf fini, et que quand il est en condition, il est toujours difficile à manoeuvrer. Demain, il fera partie d'un véritable choc des générations contre la sensation tchèque Jakub Mensik. On en salive d'avance.