Pigiste chez Toyota, "un équilibre qui me convient très bien", assure Ogier

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Pigiste chez Toyota, "un équilibre qui me convient très bien", assure Ogier
Sébastien Ogier ce week-end.
Sébastien Ogier ce week-end.AFP
L'octuple champion du monde français des rallyes Sébastien Ogier assure dans un entretien à l'AFP que son programme partiel depuis deux ans chez Toyota en championnat WRC lui permet de trouver un "équilibre" qui lui convient "très bien".

L'an prochain, vous allez de nouveau participer à un programme allégé en WRC a annoncé lundi Toyota. Savez-vous déjà ce qu'il vous attend ?

"Le programme est assez similaire à celui de cette année. Concernant les rallyes auxquels nous allons participer, ce n'est pas quelque chose que l'équipe a l'habitude de dévoiler à l'avance, mais on commencera la saison au Monte-Carlo évidemment, ça n'est pas une grosse surprise puisque c'est mon rallye, à la maison".

Et à plus long terme, les piges avec Toyota vont continuer ?

"Il n'y a pas vraiment de plan à long terme, on prend les saisons comme elles viennent et jusqu'ici, je suis très heureux dans cette situation. C’est un équilibre qui me convient très bien. Ca me plaît de pouvoir continuer à piloter au plus haut niveau dans une équipe performante. Donc tant que tout fonctionne, c'est une bonne idée de continuer. Peut-être qu'un jour ou l'autre cela s'arrêtera. Mais tant que je peux continuer à avoir ce niveau de performance, autant en profiter".

Vos performances justement, qui continuent à impressionner puisque vous avez remporté trois victoires en huit participations cette année. Cela ne vous donne-t-il pas envie de revenir à plein temps ?

"Non car mes objectifs sont clairs et ma priorité est ailleurs que d'aller chercher des titres de champion du monde - sinon je serais toujours là à plein temps".

Quelle est cette priorité ?

"Ma famille et passer du temps à la maison. Je n'oublie pas d'où je viens et je me suis éclatée pendant toutes ces années, mais aujourd'hui, j'ai envie de profiter d'autres choses. Ce sont des championnats très prenants".

Jamais, depuis votre semi-retraite, l'idée de revenir à temps complet ne vous à traversé l'esprit ?

"Non, car j'apprécie vraiment ces moments avec ma famille, mon fils. Mais je me suis souvent répété que j'avais quand même une belle chance de continuer à faire quelques courses parce que j'aurais eu du mal à arrêter complètement. Il m'aurait certainement fallu trouver un autre challenge, une autre motivation. Le bon temps en famille avec mon fils, c'est sympa, mais que cela au quotidien, non".

Outre les rallyes, pensez-vous un jour disputer le Dakar comme beaucoup de retraités du WRC ?

"C'est vrai que le Dakar a souvent été le terrain de jeu privilégié par les retraités du WRC, mais pour l'instant, ça ne m'attire pas tant que ça pour diverses raisons, la principale étant certainement le fait que ce soit extrêmement long. J'ai du mal à m'imaginer partir trois semaines de chez moi. La destination actuelle (en Arabie Saoudite, ndlr) ne m'attire pas plus que ça pour pas mal de raisons(...) Et puis rouler sur des terrains plus ou moins connus, à des vitesses parfois très élevées, cela me donne l'impression que la prise de risques est peut-être plus grande finalement, ou en tout cas les incertitudes sont plus grandes. Mais peut-être qu'un jour je changerai d'avis".

A 23 ans seulement, le double champion en titre Kalle Rovanperä a, comme vous, décidé de ne participer qu'à quelques manches l'an prochain pour "recharger ses batteries". Est-ce plus dur d'être un pilote de rallye aujourd'hui qu'il y a quinze ans, à vos débuts en WRC ?

"Aujourd'hui, même s'il y a quelques courses en moins (13 en 2024 contre 16 en 2004), les courses sont quelque part plus exigeantes. Tout à toujours tendance à se professionnaliser et à pousser les limites. Par exemple, durant une semaine de course de nos jours, il y a beaucoup de travail qui est fait autour de la vidéo. En plus de passer beaucoup de temps dans la voiture, en rentrant à l'hôtel, on passe plus de temps qu'avant à préparer la suite du week-end et à s'investir. Donc mentalement et physiquement, c'est plus éprouvant qu'avant même si ce n'est pas une révolution - ni la raison principale de la décision de Kalle".

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