MONACO - Toujours sous le soleil comme lors des qualifications et des essais libres, les pilotes se sont élancés sur la piste du circuit de Monaco ce dimanche. La pluie s'est ensuite invitée à la fête. Devant une foule venue en masse soutenir les acteurs de la Formule 1, Max Verstappen a remporté le Grand Prix. Fernando Alonso et Esteban Ocon ont fini derrière lui.
Une course monégasque quasi classique
Tout s'est bien passé au premier virage, dès le départ de la course. Cependant, Lance Stroll et Alexander Albon se sont accrochés durant le 1er tour après une faute commise par Nico Hülkenberg. L'incident n'a pas été trop important, de ce fait, il n'a pas eu de réel impact sur la course. Les deux pilotes ont dû repasser aux stands pour remplacer leurs pneus crevés. 5 secondes de pénalité ont été infligées au pilote allemand.
Devant, le peloton la grille n'a absolument pas changé. Max Verstappen a mis 1.215 seconde à Fernando Alonso. Parti à l'inverse, depuis la 20e position, Sergio Perez est monté dans le classement en enchaînant les meilleurs temps.
Au bout de 10 tours, les écarts entre les voitures sont restés les mêmes. Au 11e, Carlos Sainz est allé casser son aileron avant sur l'Alpine d'Esteban Ocon près de la piscine. Il a donc dû le remplacer. Sa faute a provoqué le déploiement d'un drapeau jaune. Néanmoins, la course a repris son rythme rapidement.
Des dépassements ont eu lieu lors du tour 18 suite à des manoeuvres de Kevin Magnussen, Perez et Stroll. Les pilotes ont ainsi gagné quelques places dans le bas du classement.
Au 22e tour, Charles Leclerc s'est rapproché de Lewis Hamilton. Mais Monaco étant Monaco, le dépassement n'est pas arrivé. Aux alentours du 30e tour, les pilotes ont commencé à se plaindre de l'usure de leurs pneus. Avec la menace de la pluie, les ingénieurs ont préféré attendre avant de proposer un arrêt au stand.
La pluie s'invite en principauté
Hamilton a changé ses pneus au 32e tour. Ferrari a donc demandé à Leclerc d'attaquer. L'immobilisation d'Ocon a été trop longue, juste après. En pneus hard, Sainz et le Monégasque en ont profité pour prendre l'ascendant. Si bien que le numéro 16 est revenu à la 3e place.
Au 34e tour, Verstappen a continué de se plaindre de l'usure de ses pneus (médium). Le risque de ressortir derrière Alonso étant trop grand, son écurie lui a déconseillé un arrêt.
Les voitures ont poursuivi la course de la même manière. Leclerc s'est arrêté au stand au tour 45. Il est ressorti derrière Hamilton (8e).
Avec l'arrêt de Gasly au tour 48, les pilotes de l'avant du classement ont récupéré une position.
La pluie a fini par s'inviter au tour 51. Cela a causé un ralentissement et du trafic. Sainz a essayé d'attaquer sans y parvenir. Russell a quant à lui été rappelé au stand.
Au tour 54, la pluie a redoublé d'intensité. Alonso a été appelé au stand pour chausser des médiums. Ocon a tenté les intermédiaires.
Néanmoins, un drapeau jaune dans le deuxième secteur a été déployé après la faute de Sainz au 55e tour.
Les pilotes en médiums devant (Verstappen, Leclerc et Alonso) ont été rappelé pour mettre des pneus intermédiaires au tour 56. Avec toute cette agitation, les Ferrari ont perdu au change. Le Monégasque a retrouvé la 6e place.
Sous la pluie et sur une piste glissante, les monoplaces de Stroll et Sainz ont eu du mal à avancer.
Ayant abimé sa monoplace contre les rails du circuit, le Canadien a été contraint d'abandonner au tour 58.
Ce n'était qu'une question de temps avant qu'un drapeau jaune ne soit agité et que Magnussen n'abime son aileron avant. Il n'a en revanche pas tardé à reprendre la course, et son erreur n'a pas impacté l'ordre de la course. A nouveau, au tour 60, il a tiré droit dans le premier secteur.
Une dizaine de tours plus tard, les pilotes ont retrouvé un peu leur rythme. Au tour 69, Piastri a bloqué ses roues, provoquant l'apparition d'un drapeau jaune. Il est tout de même parvenu à repartir.
La fin de la course a laissé le classement se renforcer.
