Selon Peter Windsor, analyste de la F1, Adrian Newey ne rejoindra pas l'écurie basée à Silverstone, malgré l'offre colossale faite par Lawrence Stroll et Aramco.
Le "génie" de la F1 a encore de nombreux prétendants, dont Mercedes. Mais selon Windsor, ce ne serait certainement pas une question d'argent : "Il n'a pas besoin d'argent, l'argent n'est pas une motivation pour lui. Tout dépend s'il aime l'équipe, s'il s'adaptera à ce qu'il veut faire et d'autres questions personnelles. Peut-être aurait-il pu le faire il y a huit ou dix ans, mais maintenant je ne pense pas".
Lorsqu'un utilisateur de la chaîne YouTube lui demande si Aston Martin n'aurait pas promis à Fernando Alonso la signature de Newey pour le convaincre de rester (une hypothèse que nous avions également évoquée), Windsor répond que c'est possible, mais pense qu'Alonso aurait quand même signé le contrat même sans cette promesse : "C'est une équipe où il se sent chez lui, il bénéficie d'un bon soutien, les Stroll l'apprécient et il fait du bon travail en aidant Lance à se développer, et ils ont de bonnes installations.
"Mon sentiment est qu'il préférerait aller chez Ferrari.
Cependant, Windsor croit savoir que le designer a refusé l'offre pharaonique d'Aston Martin avec Aramco : "Je crois savoir qu'il l'a refusée, donc je serais surpris qu'il aille chez Aston. Bien sûr, c'est toujours possible. La prochaine équipe qui pourrait essayer est Mercedes, qui lui offrira beaucoup d'argent, je pense. Il se dira alors : "Mercedes ou Ferrari, où est-ce que je veux aller ?" En fin de compte, ce sont deux grandes équipes. Elles ont gagné des courses récemment, il sait qu'il peut réussir. Mon sentiment est qu'entre les deux, il préférerait aller chez Ferrari. Il a probablement une grande confiance en Fred Vasseur. Mais ce n'est pas un environnement facile, entre les questions "politiques" et la pression".
La Rossa peut-elle donc rêver ? Dans un podcast l'année dernière, Adrian Newey a déclaré qu'il n'avait que deux regrets dans la vie : ne pas être chez Ferrari et ne pas pouvoir travailler avec Lewis Hamilton . Et il disait cela alors que l'on ne savait pas encore que l'Anglais rejoindrait le Cheval Cabré. Aujourd'hui, d'un seul coup, il pourrait effacer les regrets et faire rêver les fans de Ferrari.
