Cette pénalité a relégué Sergio Pérez de la deuxième place, derrière Max Verstappen, à la quatrième. "Les commissaires sont une blague", a déclaré Pérez lors de son tour de ralentissement.
"Je n'arrive pas à y croire. Ils ont été très mauvais cette année, mais là, c'est une blague. C'était vraiment une blague." Les commissaires ont convoqué le pilote pour l'interroger après la course et lui ont donné un avertissement.
"Les commissaires ont expliqué au pilote qu'ils ne voient pas d'inconvénient à ce que quelqu'un ne soit pas d'accord avec leurs décisions, mais que les commentaires qui s'apparentent à des insultes personnelles constituent une violation du Code sportif international", précise le communiqué.
Ils ont noté que Pérez a présenté des "excuses authentiques et sincères" à chacun d'entre eux, expliquant qu'il avait fait ces commentaires sous l'influence du moment et qu'il n'avait pas pris en compte le fait qu'ils seraient diffusés à un public plus large.
"Les commissaires notent également que le pilote n'est pas connu pour faire de tels commentaires et qu'il a toujours abordé les audiences avec un grand respect. Le pilote, le directeur de l'équipe et les commissaires ont eu une discussion constructive sur l'utilisation et la diffusion des messages radio de l'équipe. L'incident lui-même a également été revu en détail avec le pilote et, bien qu'il soit toujours en désaccord avec la décision, il a déclaré qu'il pouvait comprendre les commissaires."
