Le défi de McLaren, ou comment poursuivre la dynamique de la fin de saison passée

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Le défi de McLaren, ou comment poursuivre la dynamique de la fin de saison passée

Le défi de McLaren, ou comment poursuivre la dynamique de la fin de saison passée
Le défi de McLaren, ou comment poursuivre la dynamique de la fin de saison passéeProfimedia
En 2023, 72 % des points de l'écurie McLaren ont été récoltés à partir du Grand Prix de Belgique. Une statistique évidemment significative des progrès effectués en seconde partie de saison. Mais comment faire aussi bien, voire mieux, en 2024 ?

4ᵉ au classement constructeurs à l'issue de saison 2023, McLaren Formula 1 Team a réalisé le meilleur exercice depuis celui tronqué par le Covid en 2020. Ainsi, pour cette année 2024, l'objectif est de faire définitivement mieux et remonter sur le podium. 

Néanmoins, il va falloir faire mieux que Mercedes ou Ferrari – puisqu'il paraît inconcevable d'imaginer Red Bull dégringoler au quatrième rang. Et, le défi s'annonce grand, mais certainement pas impossible. On l'a vu à l'été dernier, McLaren s'est montré capable de rivaliser avec les champions en titre et faire mieux que les rivaux italiens et allemands.

Désormais, il faut y parvenir dès l'entame et être compétitif à Bahreïn. Pour ce faire, Lando Norris et Oscar Piastri vont évidemment être attendus, mais la pression leur a plutôt réussi dernièrement.

"Je suis confiant, je pense qu'on pourra être à la lutte avec eux, mais cela pourrait prendre un peu de temps", a estimé le pilote britannique lors de la présentation de la McLaren MCL38 mi-février, évoquant la lutte face à l'écurie autrichienne.

"Rivaliser au sommet de la grille"

"On est optimiste sur le fait de pouvoir battre Red Bull, nous avons été très proches de le faire l'an dernier. Mais nous devons aussi être conscients que la lutte sera très intense avec les autres concurrents comme Ferrari ou Mercedes", a ajouté Norris. Une positivité contagieuse dans les rangs de l'écurie de Woking. En effet, il n'est pas le seul à partager cette confiance.

Depuis l'année dernière, c'est toujours Zak Brown qui officie tout en haut de l'entité britannique, tandis que l'Italien Andrea Stella poursuit son travail en tant que Team Principal. Sous leur direction, trois ingénieurs en chef se sont répartis la tâche de concevoir cette monoplace pour 2024 : Rob Marshall (moteur), Peter Podromou (aérodynamique) et le Français David Sanchez (performance). 

Et, ces dernières semaines, Brown et Stella n'ont pas hésité à afficher leurs ambitions, alors que Norris et Piastri ont laissé entrevoir de bons espoirs durant les essais de pré-saison à Bahreïn.

"Notre seconde moitié de saison a été impressionnante et notre mission est de poursuivre dans cette voie afin de rivaliser au sommet de la grille", a déclaré Brown mi-février. Une ambition logique, d'autant qu'à terme, l'idée est de retrouver les sommets. 

Rappelons que McLaren n'a plus gagné le titre constructeurs depuis 1998... une éternité ! Sur le plan des pilotes, Lewis Hamilton est le dernier à avoir été sacré, c'était en 2008. La restructuration continue et Stella est d'ailleurs allé encore plus loin.

"Nous avions fait preuve d'une très bonne capacité de développement de la voiture l'année dernière et on va essayer de consolider cela. Si nous conservons la même capacité de développement que celle montrée en 2023, je pense que nous pourrons être dans une bonne position. Est-ce que cela sera suffisant pour gêner Red Bull ? Nous verrons bien..."

"Un certain nombre d'innovations sur la voiture"

Maintenant, pour réaliser de meilleures performances, il faut espérer que la nouvelle livrée soit encore plus performante. Pour cela, il est parfois question de fiabilité, de moteur, d'aérodynamisme ou encore de vitesse. Ces derniers mois, les ingénieurs McLaren ont notamment axé leur travail sur la partie "aéro". 

Stella l'a en partie expliqué récemment. "Les trois principaux axes de développement de la voiture étaient d'améliorer l'efficacité aérodynamique, la quête d'appui et les interactions avec les pneus. Je peux vous dire qu'on a été capable de s'améliorer dans ces trois domaines, bien qu'il y ait encore de la place pour progresser dans chacun d'entre eux."

Toutefois, avec le gel des réglementations, il est plus complexe de progresser. Et, le Team Principal a indiqué que les améliorations n'étaient pas réellement visibles à l'œil nu.

"Il y a des éléments visibles qui changent, mais l'essentiel est de parvenir à faire évoluer chaque partie de la voiture. En ce qui concerne le grip mécanique, l'aéro ou l'interaction avec les pneus, ce qui a évolué est invisible."

Par ailleurs, il reste encore des travaux à effectuer d'ici les prochaines semaines. "Il y a un certain nombre d'innovations sur la voiture mais tous les domaines que nous voulions améliorer ne l'ont pas encore été pour notre voiture de lancement. On se concentre désormais sur ces secteurs pour les inclure dans les évolutions qui arriveront en cours de saison et sur lesquelles nous travaillons déjà."

Il ne faut cependant pas oublier qu'au cours d'une saison, les voitures peuvent être tout à fait modifiées dans le but d'aller encore plus loin en termes de performances sur la piste. Ainsi, on va très vite savoir si McLaren est sur la bonne voie. Dès le premier week-end de la saison, Norris et Piastri vont être scrutés de très près afin de constater s'ils sont en capacité de rivaliser avec Ferrari et Mercedes dans un premier temps, puis Red Bull.

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