Avec un doublé Red Bull qui indiquait déjà comment 2023 allait se dérouler, la saison a débuté à Bahreïn dans la catégorie reine du sport automobile. Mais le point d'orgue a été la 3ᵉ place de Fernando Alonso pour ses débuts avec Aston Martin.
Une bonne surprise qui s'est confirmée au fil des Grands Prix suivants. En Arabie Saoudite, l'Espagnol a de nouveau fini 3e, tout comme en Australie.
Il manque le podium en Azerbaïdjan pour moins d'une seconde avant de revenir à la 3ᵉ place à Miami. Une performance qu'il améliore avec sa 2ᵉ place à Monaco. Il ne parvient pas à réitérer l'exploit chez lui à Montmeló, mais refait 2ᵉ chez son patron au Canada, le 18 juin.
Coupe de frein...
C'est la dernière fois avant l'été qu'il s'est battu pour la victoire. Au début du mois de juillet, il était 5ᵉ en Autriche, 7ᵉ en Grande-Bretagne, 9ᵉ en Hongrie et 5ᵉ en Belgique. Puis vint la pause estivale et l'occasion, après deux semaines de fermeture de toutes les usines, de retrouver les bonnes sensations pour le reste de la saison.
Et, tout a semblé revenir à cette normalité bénie lorsque le natif d'Oviedo est revenu à la 2ᵉ place aux Pays-Bas, à moins de quatre secondes de l'indomptable Verstappen. Mais la parenthèse enchantée s'est alors refermée.
À Monza, il s'est classé 9ᵉ. À Singapour, lors de la victoire de Carlos Sainz – la seule qui ait échappé à Red Bull –, il était 15ᵉ. Au Japon, 8ᵉ. Au Qatar, 6ᵉ. Et, le pire s'est produit aux États-Unis et au Mexique, où il a abandonné au moment où la voiture présentait le plus d'améliorations.
De la 2ᵉ à la 5ᵉ place
Tous ces derniers résultats ont fait passer Fernando Alonso de la 2ᵉ à la 5ᵉ place du championnat du monde, à égalité de 183 points avec Carlos Sainz, qui le devance pour avoir gagné une course. Il en va de même pour Aston Martin. De deuxième meilleure équipe, elle s'est fait dépasser par Mercedes, Ferrari et McLaren pour tomber à la 5ᵉ place.
Il reste trois courses avant la fin de la saison : le Brésil, Las Vegas et Abu Dhabi. Il est temps pour eux de se ressaisir et de trouver un moyen d'évoluer et non de régresser comme ils l'ont fait depuis l'été.
