Diego Alonso (48 ans) aura fort à faire ce mardi à Lens. Tout autre résultat qu'une victoire dans le nord de la France mardi, qui permettrait à Séville d'accéder à la Ligue Europa, dont il est le champion en titre et le spécialiste historique avec sept titres, rendrait sa survie sur le banc du Nervión très compliquée.
Il n'échappe à personne que Séville a les moyens d'être bien plus haut qu'il ne l'est actuellement, tant en Liga qu'en Ligue des champions. En compétition continentale, par exemple, la deuxième place du groupe derrière Arsenal était un objectif raisonnable. D'ailleurs, tout était sur les rails avec une avance de 2-0 contre le PSV jusqu'à l'expulsion de Lucas Ocampos et le retour des Néerlandais.
Différents facteurs
Le fait est que pour une raison ou une autre, Alonso ne trouve pas la clé et cela dans un club aussi exigeant que Séville pèse lourd, même s'il a été récemment soutenu par Pepe Castro. Pourtant, les Nervionenses ont un peu tout perdu cette saison.
Tout d'abord, les blessures. On craint que celle de Dodi Lukébakio ne soit grave. Le Belge rejoint neuf autres coéquipiers à l'infirmerie : Orjan Nyland, Jesús Navas, Loïc Badé, Tanguy Nianzou, Marcos Acuña, Fernando, Suso, Erik Lamela et Mariano Díaz.
De plus, les décisions arbitrales n'aident pas non plus. Le but refusé contre Majorque après que le tir d'Adrià Pedrosa a heurté le dos d'En Nesyri, puis son coude involontairement, a suscité de nombreuses protestations. Cependant la semaine dernière, la VAR avait annulé le but de Ben Brerenton inscrit dans les arrêts par Villarreal.