Le Brennus attend son propriétaire, Toulouse et La Rochelle prêts pour le grand final

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Le Brennus attend son propriétaire, Toulouse et La Rochelle prêts pour le grand final

Qui soulèvera le légendaire Bouclier de Brennus ?
Qui soulèvera le légendaire Bouclier de Brennus ?AFP
La finale du Top 14 opposera indiscutablement les deux meilleures équipes de la saison. La différence, c'est que le Stade Toulousain vise un 22e Bouclier de Brennus, que le Stade Rochelais n'a jamais remporté. Mais les Maritimes sont doubles champions d'Europe, et auront soif de doublé.

Fin de saison en Top 14. Ne reste plus qu'un match, mais le plus beau, le plus crucial, le plus émotionnel : la finale. Le Stade Rochelais et le Stade Toulousain ont largement dominé la phase régulière, ont confirmé cet état de fait en demi-finales, et s'affronteront comme attendu au Stade de France.

Mais, cette affiche peu surprenante est tout sauf jouée d'avance. Les Maritimes ont l'avantage d'un sacre européen récent, alors que les Haut-Garonnais ont l'expérience de leur côté. Bien malin celui qui se risquera à un pronostic, pourtant une chose est sûre : la terre va trembler à Saint-Denis.

L'indiscutable avantage psychologique toulousain

Pourquoi un avantage psychologique ? Pour une raison très simple. Avant le succès 30-7 du 7 janvier dernier, les Rochelais restaient sur huit défaites consécutives toutes compétitions confondues face aux Toulousains. Dont certaines plus que marquantes. 

22 mai 2021 : la première – de trois d'affilée – finale de Champions Cup des Rochelais, qui vont se plomber avec le carton rouge de Levani Botia en première période. Bien plus rompu à l'exercice, Toulouse profite de l'aubaine, sans être souverain, et vient rafler sa cinquième étoile européenne. 

25 juin 2021 : un mois plus tard, bis repetita en finale du Top 14. Là encore, c'est une première pour les Rochelais. Mais ils vont quelque peu passer à côté de l'évènement, peut-être encore frustrés de la défaite précédente. Toulouse sanctionne sur pénalité ou sur drop les errements défensifs adverses, et vient chercher son dernier bouclier en date.

5 septembre 2021 : ouverture du Top 14, et d'entrée, un remake de la finale en terre rochelaise. Les locaux semblent en mesure de briser le signe indien, mais le carton rouge de Skelton change tout, et Ntamack vient d'un exploit personnel crucifier les Maritimes en fin de match. 

11 juin 2022 : auréolés de leur titre de champion d'Europe, les Rochelais débarquent à Toulouse pour le barrage. Mais les corps sont meurtris, et les locaux gèrent en patron leur match, les deux essais tardifs rochelais ne faisant qu'adoucir la note. On parle vraiment de malédiction à ce moment-là.  

La victoire du début d'année ne change foncièrement pas grand-chose. Car même lors de ce succès contre un Stade Toulousain remanié, les Rochelais n'ont pas été transcendants. Un complexe d'infériorité qu'ils ont peut-être balayé le mois dernier. 

Le succès appelle le succès ?

Cette fois, les Rochelais sont réellement sûrs de leur force. Un point qui peut paraître évident sur le papier, mais la victoire en finale de Champions Cup contre le Leinster semble définitivement avoir propulsé cette équipe au plus haut niveau mental. Parce que quand les Irlandais menaient 17-0 après 12 minutes de jeu, qui n'a pas enterré La Rochelle ?

À force d'abnégation, mais surtout sans jamais paniquer, les Rochelais ont fini par renverser la situation et accrocher une deuxième étoile à leur maillot. La preuve a été faite des immenses progrès mentaux de cette formation. Un doublé européen, ce n'est pas anodin – même Toulouse n'y est pas parvenu. 

Ce que les Rouge et Noir ont réussi à faire en revanche, c'est le doublé Champions Cup - Top 14, en 1996 et lors de cette magnifique saison 2021 donc. Auparavant, seuls les Toulonnais y étaient parvenus en 2014. Pas une partie facile donc.

Seulement, cette saison a prouvé une chose : les Rochelais sont certainement parmi les tauliers du Top 14. Tout le monde s'est mis au diapason, et les imperfections de milieu de saison ont été gommées comme il faut. Tous les feux sont au vert pour enfin ouvrir le palmarès national. 

Ce sera serré

Il n'y a que peu de choses pour séparer ces deux mastodontes. Deux effectifs bardés d'nternationaux, deux équipes qui excellent sur les fondamentaux, pas ou peu de blessés, tout le monde est prêt pour le rendez-vous sur objectif.

Puisqu'il faut se mouiller, ici, on misera sur une victoire du Stade Rochelais. Les Maritimes semblent avoir franchi un cap, et si le dernier affrontement direct n'a pas été transcendant, il a eu le mérite de vaincre le signe indien. Ils n'ont perdu que trois fois en 2023, et gonflés de confiance, ils savent maintenant qu'ils peuvent gagner des matchs importants, même s'ils sont malmenés – et ils le seront probablement. 

Mais, Toulouse reste Toulouse, c'est-à-dire une machine à gagner. Les Rouge et Noir se battront jusqu'au bout, et disposent de joueurs exceptionnels capables de faire basculer un match. Néanmoins, un succès rochelais avec moins de 10 points d'écart semble une issue parfaitement envisageable. Rendez-vous ce soir pour avoir la réponse. 

Les XV de départ

Stade Toulousain

Le XV de départ : 15. Ramos ; 14. A. Retière, 13. Chocobares, 12. Ahki, 11. Lebel ; 10. Ntamack, 9. Dupont (cap.) ; 7. Cros, 8. Roumat, 6. Willis ; 5. Meafou, 4. Arnold ; 3. Aldegheri, 2. Marchand, 1. Baille.

Les remplaçants : 16. Mauvaka, 17. Neti, 18. Flament, 19. Placines, 20. Tolofua, 21. Barassi, 22. Mallia, 23. Faumuina.

Stade Rochelais

Le XV de départ : 15. Dulin ; 14. Leyds, 13. Seuteni, 12. Danty, 11. Rhule ; 10. Hastoy, 9. Kerr-Barlow ; 7. Botia, 8. Alldritt (cap.), 6. Pa. Boudehent ; 5. Skelton, 4. Sazy ; 3. Atonio, 2. Bourgarit, 1. Wardi.

Les remplaçants : 16. Lespiaucq, 17. Sclavi, 18. Lavault, 19. Dillane, 20. Bourdeau, 21. Berjon, 22. Favre, 23. Colombe.

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