Camille Lopez, la saison d'après la résurrection sera-t-elle encore meilleure ?

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Camille Lopez, la saison d'après la résurrection sera-t-elle encore meilleure ?
Camille Lopez repart à l'abordage.
Camille Lopez repart à l'abordage.AFP
L'Aviron Bayonnais a été la surprise de la saison dernière. Mélange d'espoirs et de joueurs expérimentés, le club basque a surtout recruté un leader, Camille Lopez, qui a emmené ses coéquipiers en Champions Cup et aux portes du Top 6. Peut-il faire mieux ?

Lundi, la France du rugby apprenait, catastrophée, le forfait de Romain Ntamack pour la prochaine Coupe du monde. Fort heureusement, le XV de France a désormais du réservoir au poste de demi d'ouverture, et beaucoup de noms ont été avancés pour combler cette absence. Mais quelques bruissements tout de même : « Pourquoi pas Camille Lopez ? »

Il est vrai que la question mérite d'être posée. Un ouvreur certes de 34 ans, mais qui compte 28 sélections, qui a du vécu, qui a déjà disputé un Mondial – nous y reviendrons –, et qui pourrait se glisser ni vu ni connu dans le groupe de Fabien Galthié. Cela n'arrivera néanmoins sans doute pas, malgré la saison que vient de sortir le Béarnais.

Pourtant, on le disait en pré-retraite. Après huit saisons de haut niveau sous les couleurs de l'ASM Clermont, il a décidé de rentrer au pays. Pas au Béarn, lui le natif d'Oloron Sainte-Marie, mais juste à côté, au Pays Basque. L'Aviron Bayonnais lui a ouvert ses portes pour former une charnière d'ex-internationaux avec Maxime Machenaud. Une charnière sûre pour encadrer une équipe jeune qui faisait son retour en Top 14, et qui entendait bien y rester cette fois. 

Mission accomplie, et avec la manière. L'Aviron a été la révélation et le poil à gratter de la saison, contrariant jusqu'au bout les desseins des grosses cylindrées. Le club basque n'a renoncé à la qualification en barrages qu'à la dernière journée, mené de main de maître par un Camille Lopez en magnifique chef d'orchestre. 

Et pas seulement au pied. Certes, il appartient toujours à la crème des réalisateurs du Top 14, mais son animation a été impeccable. Et 7 drops dans la saison, ce n'est pas anodin, car ils servaient souvent à débloquer la situation. Mais on a surtout apprécié son côté meneurs d'hommes, guide de son équipe, inexpérimentée mais talentueuse, et qui a franchi un cap à son contact. 

Au point d'être nommé dans le meilleur XV de la saison. Une récompense logique au vu du scénario, mais pourra-t-il en être de même cette saison ? Déjà, Bayonne a parfaitement exploité le fait que l'ouvreur n'entre plus dans les plans du sélectionneur. 26 feuilles de match sur 26, 23 titularisations, 1 895 minutes de jeu : seuls deux joueurs ont été plus sollicités sur toute la saison. 

Forcément, à 34 ans, pas évident de répéter une telle constance une deuxième saison d'affilée. Mais l'Aviron a tout misé sur Lopez, et n'a guère de solutions viables de remplacement. Un manque que le club basque tente de corriger, puisqu'il a pris contact avec Joris Segonds pour la saison prochaine. Mais en attendant, Lopez va devoir se débrouiller quasi seul.

Pas de quoi effrayer un joueur avec une aussi longue expérience, qui n'a de plus jamais tiré la couverture à lui. Fondamental dans le titre de Clermont en 2017, il a laissé ses coéquipiers prendre la lumière. Décisif contre l'Argentine lors de la Coupe du monde 2019 – sur drop, tiens donc –, il n'en a pas rajouté, conscient que l'avenir passait par son successeur en Bleu, un certain Romain Ntamack. Le sélectionner pour remplacer le Toulousain aurait de l'allure. Mais puisque cela n'arrivera pas, autant continuer à profiter de ses dernières saisons en Top 14. Dès ce soir, contre Toulouse, gare à Camille Lopez

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