"Je reprendrais la même stratégie si c'était à refaire" Fabien Galthié sort du silence

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"Je reprendrais la même stratégie si c'était à refaire" Fabien Galthié sort du silence
Fabien Galthié avait des choses à dire.
Fabien Galthié avait des choses à dire.AFP
Pour la première fois depuis la Coupe du monde, Fabien Galthié a pris la parole à l'occasion d'une conférence de presse de la Fédération Française de Rugby. L'occasion d'un retour en arrière, mais aussi de parler de la suite.

Un peu moins d'un mois après la difficile élimination du XV de France en quarts de finale de la Coupe du monde contre l'Afrique du Sud, Fabien Galthié a brisé le silence. 

Sur cette longue absence

Quand tu te fais sortir en quart de finale, tu laisses la compétition se dérouler. Après les joueurs sont partis dans leur club. Je pense qu'il faut laisser un temps au Top 14 de reprendre. Il faut laisser du temps à plusieurs choses. Laisser la place à ceux qui ont gagné et pour nous, il y a d'abord le temps du deuil. Ca a été une énorme déception. Quatre ans de travail acharné, de travail réussi, qu'on le veuille ou non. Quatre ans de progression cohérente.

Le seul objectif était d'être champion du monde. La déception aurait été la même si nous avions perdu d'un point en demi-finale ou en finale. Mais nous voulions vivre une semaine de plus ensemble. La différence est énorme. On voulait vivre ces moments-là. Le mot qui revient est qu'il faut l'accepter. Il faut accepter la défaite, le fait de ne pas avoir atteint l'objectif. Ensuite, il faut dépasser cet état-là. 24 jours, c'est peu. Mais c'est le sport de haut niveau."

Sur le quart de finale

"J'ai travaillé avec beaucoup d'analystes sur le match. Un point... Un point c'est rien, mais un point, c'est tout. Quand vous rentrez 11 fois dans la zone de conclusion... C'était deux fois plus que l'objectif que nous nous étions fixés. Dans le dernier geste, sur des faits de matchs, ça n'a pas suffit. Nous sommes la seule équipe à s'être procurée autant de temps forts. Ca nous mène à un potentiel de marque de 37 points, on en a marqué que 28. Ca veut dire que tactiquement, on ne s'est pas trop trompés sur le plan offensif."

"Sur un plan tactique, je reprendrais la même stratégie si c'était à refaire. Sur le coaching, il était prévu qu'on coache plus tôt. On a retardé le coaching sur certains postes, il nous a semblé que c'était le bon moment... et on meurt à un point. Malgré les faits de jeu et le scénario de match, on avait comme objectif de jouer la gagne jusqu'à la dernière action quoi qu'il arrive."

Sur le futur

"Quand on a monté l'équipe après la Coupe du monde au Japon, on avait une équipe qui avait 24 ans de moyenne d'âge. Contre l'Afrique du Sud, on avait 27 ans de moyenne d'âge. Dans quatre ans, si elle ne bouge pas, l'équipe aura 31 ans de moyenne d'âge. En fonction du turnover, on peut monter, sur l'expérience collective, de deux ans et de 20 sélections. A partir de là, je pense que l'équipe sera plus forte que celle qui a perdu d'un point contre l'Afrique du Sud."

Sur l'arbitrage

"J'ai regardé le quart de finale dans le train entre Austerlitz et Cahors. Il y a cinq heures et demie de train. Je l'ai regardé une première fois là. J'avais reçu beaucoup de données et d'analyses de la part de mon staff. J'ai envoyé à World Rugby et à Ben O'Keeffe des clips sur des secteurs qui me semblent importants. On avait besoin d'avoir des réponses sur les décisions prises pendant le match. J'ai revu le match une dizaine de fois. J'ai six ou sept caméras et beaucoup de données. J'ai croisé beaucoup d'informations."

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