Pilier gauche : Steven Kitshoff
La mêlée sud-africaine est toujours parmi les plus efficaces, et Kitshoff a fait du dégât dans cet exercice, notamment contre Uini Atonio en quarts. Une valeur sûre dans cette équipe expérimentée.
Talonneur : Julian Montoya
Le capitaine argentin a tout donné pour faire avancer son équipe, et cela a marché. Son leadership a été incroyable et il est pour beaucoup dans la qualification de son équipe en demi-finales. Dans la grande tradition des Ledesma et Creevy.
Pilier droit : Tyrel Lomax
Pas le plus connu des All Blacks, mais quelle efficacité en mêlée fermée. Sans compter une belle activité au plaquage pour un pilier, et il a été de plus très en vue dans le jeu courant. Solide.
Deuxième ligne : Eben Etzebeth
31 ans et pas fatigué. Essentiel à la tenue de la mêlée sud-africaine, il a été déterminant en quarts de finale avec un essai décisif. Combattant hors pair et leader de jeu de grand talent depuis plus de dix ans.
Deuxième ligne : Maro Itoje
Peut-être le meilleur du monde sur les phases de combat, tant son activité est incroyable. Un match monstrueux en demi-finales, plaquant tout ce qui bouge, mettant la tête où d'autres ne mettraient pas le bout du pied. Un crack.
Troisième ligne aile : Charles Ollivon
Le seul Français de ce XV, mais légitime de par sa présence. Toujours impressionnant en touche, mais aussi souvent présent au soutien en n'oubliant pas de faire sa part en défense. Leader par l'exemple d'une équipe frappée par la désillusion.
Troisième ligne aile : Sam Cane
Il y a les leaders par l'exemple donc, et les capitaines. Sam Cane est les deux. Joueur de devoir, plaqueur infatigable, il n'a jamais manqué d'emmener ses Blacks dans son sillage, même si sa finale laisse un énorme goût d'inachevé.
Troisième ligne centre : Ardie Savea
Le meilleur joueur de la Coupe du monde ? Probablement. Il a été incroyable à chaque fois qu'il a mis un pied sur le terrain. Une capacité fabuleuse à jouer après contact (8 offloads) et un rayonnement inégalé. Joueur qui crée la peur chez les adversaires.
Demi de mêlée : Aaron Smith
C'était la dernière Coupe du monde d'Aaron Smith, et c'était de grande qualité. Éjecteur hors pair, il n'a jamais manqué de dynamiser le jeu des Blacks en apportant une grande variété, sans oublier de jouer son rôle de leader.
Demi d'ouverture : Handré Pollard
On a vu les Boks avec Pollard, et les Boks sans. La différence était flagrante et a sauté au yeux de tout le monde en demi-finale. Son jeu au pied est une vraie force, et il gère parfaitement le tempo. Rassurant et décisif.
Ailier gauche : Cheslin Kolbe
Quatre ans après sa fabuleuse compétition, le voilà encore au très haut niveau. Impactant sous les ballons hauts, créatif ballon en main, incisif au pied, le bagage complet de l'ailier moderne.
Premier centre : Damian de Allende
Une puissance difficilement égalable, comme Jonathan Danty en a fait l'expérience. Premier attaquant inamovible de la ligne arrière sud-africaine, il a constamment fait avancer son équipe. Poids lourd.
Deuxième centre : Bundee Aki
Le seul Irlandais présent, logique au vu de son impact. Une vraie cisaille en défense, et combien de centres adverses a-t-il mis sur le reculoir. Ne pouvait pas faire tout seul, malheureusement pour son équipe.
Ailier droit : Will Jordan
Qui est le meilleur finisseur du monde ? Sans doute celui qui a une moyenne de plus d'un essai par match en sélection. 8 réalisations dans cette Coupe du monde, sans oublier d'animer en plus de finir. Parti pour devenir une légende.
Arrière : Beauden Barrett
Une constance rare à ce niveau. À l'ouverture ou à l'arrière, toujours la même qualité d'attaque et de jeu au pied. Sans compter qu'il a su se montrer décisif, notamment en finale. Un taulier qui mérite son statut.
Remplaçants : Peato Mauvaka, Cyril Baille, Tadhg Furlong, Sam Whitelock, Duane Vermeulen, Frank Lomani, Jonathan Sexton, Freddie Stewart.
