Cette fois-ci, c'était la bonne. L’Olympique de Marseille n’a pas manqué son rendez-vous européen mardi soir, au Stade Vélodrome. Face au Sporting Portugal, les hommes d’Igor Tudor lancent enfin leur saison en Ligue des champions après avoir renversé une situation délicate.
Surpris tôt, les Marseillais ont dû remonter le score pour s’imposer (4-1). Ces derniers peuvent donc souffler un peu, avant de se focaliser à nouveau mercredi prochain sur leur objectif en Europe : aller chercher les huitièmes de finale.
La soirée cauchemardesque d'Antonio Adan
Prévu à 18:45, le début du match est donné à 19:10, en raison de l'arrivée tardive au stade du Sporting CP. Comme si cet incident avait eu un effet sur l'OM, la défense marseillaise, totalement apathique dès les premiers instants, va se faire surprendre à 52 secondes du coup d'envoi.
Côté droit, Trincão fixe ses adversaires sans être gêné, avant de progresser plein axe, tout en repiquant sur son pied gauche. Le Portugais élimine son seul vis-à-vis qui le presse, Jordan Veretout, et enclenche un sublime enroulé pied gauche, qui envoie le ballon dans le petit-filet. Pau Lopez est battu, l'OM rate complètement le début de la rencontre.
Dès lors, les verts et blancs ont la main mise sur la balle et les Marseillais sont complètements assommés. Mais c'était sans compter sur la soirée cauchemardesque d'Adan, le portier et capitaine du Sporting. D'abord, à la 13ᵉ minute, après un dégagement raté, Alexis Sanchez, bon au pressing, réussi à contrer le ballon et à la mettre au fond. Marseille égalise à la surprise générale.
Quatre minutes plus tard, à la 17ᵉ, après un dégagement hasardeux d'Adan dans l'axe et un bon pressing de l'équipe marseillaise, Guendouzi récupère et sert Clauss à droite, qui délivre un caviar à Harit. Le Marocain coupe la trajectoire du ballon de la tête et la met au fond. L'OM a renversé la situation.
Mais le mauvais rêve du portier espagnol ne s'arrête pas là. Obligé de sortir en dehors de sa surface pour jouer le ballon face à Tavares, Adan touche celui-ci volontairement de la main. Monsieur Davide Massa n'hésite pas une seule seconde et sort le carton rouge. Les Portugais se retrouvent à dix, et Amorim est forcé de sortir son meilleur joueur jusque-là : Marcus Edwards.
La touche Tudor fonctionne : un pressing olympien payant
À noter durant ce retournement de situation : l'importance d'Igor Tudor sur le banc olympien. S'il y a bien quelque chose de positif dans ce contexte de Vélodrome à huis-clos, c'est le fait de pouvoir se rendre compte de la capacité du Croate à motiver ses troupes.
Sur le côté, Tudor ne cesse d'encourager avec intensité et ardeur ses joueurs. Ces derniers ne baissent jamais les bras. Alexis Sanchez, l'un des joueurs les plus expérimentés, est celui qui montre l'exemple en premier en sonnant la révolte de l'OM.
Les joueurs sont transcendés avec l'ancien coach du Hellas Verone : le pressing est constant et l'objectif est de récupérer le ballon haut coûte que coûte. Dans le jeu, des erreurs de justesse se produisent, mais vu que la récupération est bien faite, celles-ci ne sont pas si importantes.
Marseille va trouver la faille une troisième fois grâce à Balerdi suite à un corner d'Harit. Les Olympiens mènent 3-1 à la 28ᵉ et, à 11 contre 10, le match semble plier.
Et ce sera le cas. Le reste de la rencontre est anecdotique. Marseille gère parfaitement ses temps forts et temps faibles et enfoncera le clou à la 84ᵉ grâce à Mbemba. Le Sporting, lui, tente, mais en vain.
L'OM a évité les erreurs du passé et s'impose (4-1) face aux Lisboètes. La saison européenne des Olympiens est lancée. Prochain rendez-vous mercredi prochain face au même adversaire à Lisbonne.
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