"Je ne suis pas du genre à faire campagne. Je n'aime pas forcément ça, le côté politique. J'estime que les athlètes devront choisir comme ils veulent", a-t-il dit au cours d'une rencontre organisée par son équipementier Puma à Paris.

Cette année, pour la première fois, les quatre porte-drapeau des équipes de France olympique et paralympique seront élus par leurs pairs.

Les fédérations pourront présenter chacune un candidat et une candidate. Le vote sera ensuite réalisé avec l'intégralité des athlètes de la délégation française et les noms des quatre élus devraient être dévoilés mi-juillet avant la cérémonie d'ouverture le 26 juillet.

"Je suis très content que ce soit tous les athlètes qui votent. Je pense que c'est le meilleur système d'élection qu'on a eu depuis le début", a-t-il poursuivi.

Le nageur de 33 ans, champion olympique en 2012, estime que sa participation à la cérémonie d'ouverture prévue sur la Seine ne devrait pas perturber sa compétition. "Je ne pense pas perdre d'énergie. Je suis en lice plutôt en fin de semaine et je suis un athlète assez expérimenté. Je pense aussi que la cérémonie d'ouverture sera un petit peu moins prenante en termes d'énergie que les autres cérémonies."

Aux Jeux de Paris, Florent Manaudou tentera de décrocher une quatrième médaille olympique sur sa course de prédilection, le 50 m nage libre, et croit également dans les chances du relais 4x100 m quatre nages pour accrocher un podium.

"Historiquement, c'était plutôt le relais 4x100 crawl qui était (médaillable). Mais là je pense que le relais le plus fort sera le 4x100 m quatre nages", a-t-il estimé.

Outre Manaudou, ce relais pourrait être composé de Léon Marchand en brasse, Maxime Grousset en papillon et Mewen Tomac ou Yohann Ndoye-Brouard en dos. "C'est sûr que ce relais est potentiellement médaillable, donc c'est avec plaisir que j'apporterai ma pierre à l'édifice", a-t-il déclaré.