Multi L1 : si Brest veut continuer de rêver, tous les autres clubs veulent surtout gagner pour respirer

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Multi L1 : si Brest veut continuer de rêver, tous les autres clubs veulent surtout gagner pour respirer
Brest veut renforcer sa 2e place
Brest veut renforcer sa 2e placeAFP
Brest peut continuer sa chevauchée en cas de succès à domicile contre Le Havre. Mais c'est bien le seul des 6 clubs concernés par ce multi L1 qui regarde vers le haut. Les autres veulent avant tout prendre des points pour s'éloigner de la zone rouge.

Brest - Le Havre

Les Ty'Zefs semblent inarrêtables et même si leur directeur sportif, Grégory Lorenzi, a affirmé qu'il faudra attendra la mi-avril pour parler d'Europe, d'autres le font pour eux. La réception du Havre à Francis-Le Blé fait figure de match des extrêmes puisque les Normands sont sur une série négative de 3 défaites consécutives et pointent à présent à la 14e place du championnat. 

Éric Roy récupère deux suspendus (Marco Bizot et Hugo Magnetti). Même si Grégoire Coudert a fait l'affaire pendant l'interim, le coach des Bretons était satisfait de retrouver son numéro 1 qui pourrait bien faire l'Euro avec les Pays-Bas puisqu'il a été pré-sélectionné par Ronald Koeman : "Marco, par rapport à sa saison, c’est assez logique qu’il puisse récupérer sa place de titulaire après sa suspension"

Mathias Pereira Lage est annoncé titulaire, au détriment de Jérémy Le Douaron

Même si les Havre sont dans une période délicate, Roy a appuyé "qu'ils font de bonnes choses dans le jeu et il n'y a pas si longtemps, ils ont réussi à prendre des points à l'extérieur. Je suis persuadé qu'ils auront bien préparé ce match. Ils sont capables de proposer sur des transitions rapides, des attaques placées, du jeu combiné. C'est une équipe qui a beaucoup progressé depuis le match aller". 

Si le record de 13 victoires en championant est proche, c'est surtout l'ambition de se maintenir aussi haut au classement qui sert de valeur cardinale aux Brestois qui gagnent chaque semaine en motivation pour continuer à déjouer les pronostics. 

Pour Luka Elsner, la période est délicate. C'est même la première fois de la saison que le promu sent que tout peut lui échapper. Battu en fin de match par Reims, le HAC doit se reprendre dès à présent car la ligne de flottaison se rapproche. "On a beaucoup discuté sur ce qu'il fallait mettre en place pour obtenir un rebond pour sortir de cette dynamique un peu négative et surtout comment maintenir de bons contenus plus longtemps, pas juste 45 ou 60 bonnes minutes", a expliqué le coach slovène.

Affronter Brest, qui est un peu le spécialiste du genre parmi les petits budget de Ligue 1, relève du défi, qui plus est à l'extérieur. Il faudra donc serrer les boulons en défense car c'est souvent en restant hermétiques que les Normands sont parvenus à faire la différence offensivement. "S'il y a bien une équipe à respecter cette saison, c'est bien Brest car durer dans le contenu proposé, c'est exceptionnel", a appuyé Elsner qui se méfie du côté protéiforme des Finistériens. 

Montpellier - Strasbourg

Laminée au Vélodrome dimanche dernier (4-1), la Paillade a l'obligation de redresser la barre pour se donner de l'air. Il le faut d'autant plus qu'elle affronte un concurrent direct qui reste sur 4 défaites consécutives en championnat. Trois points séparent les Héraultais, 15es, des Alsaciens, 13es. 

C'est donc un match crucial pour les deux clubs, voire pour les deux entraîneurs,  qui pourraient être priés de partir au moment d'aborder la dernière ligne droite. "C'est un match important, il faut gagner", a dit lapidairement Michel der Zakarian en conférence de presse. Contre Marseille, on a bien débuté et après c'est allé trop vite pour nous". Alors que la victoire contre Metz avait rassuré sur les aptitudes de ses joueurs dans un match là aussi très important contre un mal classé, "MDZ" n'a pas ciblé les raisons de l'irrégularité de ses joueurs qui, selon lui, n'arrivent pas à s'approprier les matches. "On ne va pas répéter sans arrêt les mêmes choses", a-t-il glissé dans un demi-sourire crispé. 

Après la défaite aux tirs au but en 1/4 de finale de Coupe de France contre Lyon, Patrick Vieira n'a pu cacher que son effectif traversait des moments compliqués : "nous sommes dans une période difficile, a-t-il concédé. On a essayé de faire le dos rond sur ce match. On a plutôt bien géré les moments de difficulté mais on a manqué de justesse dans les sorties de balle. La satisfaction, c’est d’avoir été cohérents sur l’aspect défensif. On avait besoin de retrouver de la solidarité et je trouve que de ce point de vue là, cela a été positif". 

Cependant, la fin de semaine n'a pas été optimale : touché au pubis, Ângelo sera absent au moins un mois. Dilane Bakwa est pressenti pour prendre sa place, avec Habib Diarra de l'autre côté et Kevin Gameiro en pointe. 

Nantes - Metz

La victoire à Lorient a fait beaucoup de bien aux Canaris qui ne partaient pourtant pas favoris au Moustoir. Les hommes de Jocelyn Gourvennec ont repris un peu de marge avec la 16e place et ils doivent désormais confirmer contre Metz qui doit absolument gagner pour ne pas totalement sombrer et retourner en Ligue 2. 

"Quand un entraîneur arrive, il met les choses en place, a affirmé le technicien canari en conférence de presse. Dans l’apprentissage, ça prend toujours un peu de temps avant que les habitudes s’installent. L’idée, c’est que tout soit bien ancré. Les joueurs ont les principes, leurs habitudes et ils savent ce qu’on veut. Ces détails deviennent des habitudes".

S'il s'est montré évidemment très satisfait de la victoire au Moustoir, gagner à La Beaujoire est essentiel. Et si ses joueurs peuvent s'inspirer des jeunes qui ont sorti Salzbourg en Youth League, ce ne serait pas pour lui déplaire...

Pour les Grenats, inverser leur spirale négative est plus que jamais essentiel, sinon le retour en Ligue 2 sera rapidement une réalité. Mais Joël Asoro a martelé que "l'espoir est la dernière chose qui nous abandonnera. C'est une situation difficile à vivre, nous voulons montrer que nous pouvons le faire"

Toujours flegmatique face à la presse, Laszlo Böloni a constaté que "l'atmosphère est lourde. Nous savions depuis le début que nous allions souffrir. Si nous ne sommes pas à 120%, ce sera difficile. Le championnat demande une charge mentale qui laisse des traces". Sur le plan physique aussi : le doyen des entraîneurs de Ligue 1 devra composer sans Kevin N'Doram, Ablie Jallow et Ismaël Traoré

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