Malgré un beau visage, Paris s'incline : le Bayern remporte l'aller grâce à Coman

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Malgré un beau visage, Paris s'incline : le Bayern remporte l'aller grâce à Coman

Malgré un beau visage, Paris s'incline : le Bayern remporte l'aller grâce à Coman
Malgré un beau visage, Paris s'incline : le Bayern remporte l'aller grâce à ComanProfimedia
La machine bavaroise a fait le travail. Venus au Parc des Princes avec les intentions claires, les hommes de Nagelsmann se sont imposés 1-0 face au PSG dans la première manche des 8e de la Ligue des champions. Les Parisiens auront un match retour, le 8 mars prochain à l'Allianz Arena, pour remonter la confrontation.

"C'est du 50-50", avait dit Christophe Galtier en conférence de presse à la veille de la rencontre. Et il avait raison. Les Parisiens avaient une idée de jeu, mais celle-ci a été sabotée sur l'une des rares erreurs de la défense Rouge et Bleu. Le Bayern a tenu la balle durant toute la rencontre, le PSG a tenté le bloc bas, et celui-ci a rompu en début de seconde période. Le rouleau compresseur bavarois a réussi à faire mouche. À qui la faute ? Vous le savez très bien… Kingley Coman, bis repetita

Un PSG au rendez-vous, comme prévu en amont 

Le plan de l'entraîneur français et de ses joueurs est clair : il ne faut surtout pas encaisser de but. Pour cela, Paris attend, avec son 4-4-2 derrière, et dès que le ballon est récupéré, le contre est lancé. Les Munichois asphyxient les Parisiens dans leur camp durant les 45 premières minutes sans trouver la faille, à l'image d'un centre côté droit de Cancelo dans la boite pour... personne (14e). Offensivement, les pistons munichois - le Portugais et l'ancien parisien Kingsley Coman - n'arrivent pas à trouver leur coéquipier, malgré leur apport indéniable et nécessaire. 

Pourquoi ? Parce qu'en face, le PSG répond présent défensivement. Les deux lignes de quatre sont fixes, resserrées, tiennent la route et ne laissent aucun espace au Bayern. Aussi, la défense centrale est au rendez-vous : Marquinhos, tant critiqué ces derniers jours par la presse et les supporters à cause de ses mauvaises performances, réalise une copie solide. Sergio Ramos, quant à lui, semble avoir mis le fameux costume des grands soirs européens, celui qui lui a permis de soulever tous ces fameux titres avec le Real Madrid

À 16 ans et 343 jours, Warren Zaïre-Emery, qui est devenu le plus jeune joueur à débuter un match à élimination directe en Ligue des champions, demande du calme dans les transmissions à Verratti. Assez fou non ? Le jeune Titi ne paraît pas être sous tension malgré l'enjeu, même s'il n'a pas eu l'occasion de se démarquer dans cette première période. Il faut dire que c'est dur de jouer au ballon quand vous êtes positionnés aussi bas sur le terrain. Mais n'est-ce pas la seule solution pour venir à bout de ce rouleau compresseur ? En parlant de ça, que ça fait bizarre de voir Messi joué dans une équipe qui joue un football de transition. Ça fait bizarre... mais ce n'est pas déplaisant. L'Argentin est un génie et, malgré tout, réussit tout ce qu'il entreprend (contrôles, crochets, passes, décalages, dribbles, etc). Messi, quoi…

Face au bloc bas, le Bayern désespère. Les Allemands ont la possession, certes, mais une fois arrivés dans le camp parisien, ils ne savent pas quoi faire de la balle. Ils réussiront tout de même à se provoquer deux occasions. Une tête de Choupo-Mouting sur un centre de Coman, qui frôle le montant droit de Donnarumma (30e) et une demi-volée de Kimmich, à l'entrée de la surface, sur un second ballon (42e), mais l'Italien est attentif. 

L'espoir n'aura duré que 45 minutes

Paris élève son intensité de jeu dès l'entame de la seconde période et le Bayern... tue dans l'œuf. Kingsley Coman, encore lui, comme en 2020, est là pour refroidir les espoirs parisiens et le Parc des Princes. L'action est magnifiquement menée et pleine de pragmatisme : Alphonso Davies, trouvé par l'attaquant camerounais à gauche, envoie un centre millimétré au second poteau où se trouve l'ancien parisien. Celui-ci, qui profite d'une erreur de placement de Mendes, la reprend du plat du pied droit instantanément et transperce Donnaruma (53e). 

Les Munichois déroulent et tentent d'en mettre un deuxième : Choupo-Mouting touche la barre après une déviation de la main de Donnarumma (63e) et Pavard reprend un corner de la tête, mais le gardien italien repousse l'occasion sur sa ligne (64e).

Le collectif de Nagelsmann est une véritable machine prête à tout écraser sur son passage. Le pressing haut est fait à la perfection, les joueurs ont toujours un pied sur les seconds ballons, les transmissions et le jeu en une touche sont fluides et leur confiance est au beau fixe. L'entrée de Kylian Mbappé, à la 56e minute, ne change pas grand-chose au destin du match qui semble déjà écrit : l'attaquant parisien rate un face-à-face sur Sommer (74e). 

Les Allemands savent souffrir également. Lorsque Paris a un mini-temps fort, la ligne de trois munichoise ne flanche pas... et la VAR est là pour sauver l'équipe qui produit le jeu, sur sa seule erreur défensive du match : Nuno Mendes est lancé dans la profondeur, s'incorpore dans la surface et sert Mbappé, qui la pousse au fond, mais le Portugais était hors-jeu (82e). 

Paris s'incline malgré des dernières tentatives plus que chaudes de Messi (84e) et Vitinha (85e) et un carton rouge de Pavard (91e). Le visage montré par les Parisiens a été bon, mais l'adversaire était trop fort. Il reste un match retour le 8 mars prochain. À eux de faire ce qu'il faut pour se qualifier. 

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