Mads et les ferrailleurs : Pedersen plus fort que Philipsen et Groenewegen à Limoges

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Mads et les ferrailleurs : Pedersen plus fort que Philipsen et Groenewegen à Limoges

Mads Pedersen
Mads Pedersen AFP
Jasper Philipsen n'est pas invincible : Mads Pedersen s'est imposé en costaud à Limoges devant le Belge, Dylan Groenewegen et Wout van Aert. L'étape a été marquée par l'abandon sur chute de Mark Cavendish.

La Lidl-Trek a supermarché à Limoges. À la planche dans le final, y compris Giulio Ciccone et Matthias Skjelmose qui auront une belle carte à jouer dimanche dans l'étape du Puy-de-Dôme, Mads Pedersen a concrétisé dans une arrivée en faux-plat après avoir lancé de loin. Le champion du monde 2019, déjà vainqueur sur le Giro cette année, a fait parler sa puissance pour devancer Jasper Philipsen, Dylan Groenewegen et Wout van Aert

La poisse de Cavendish

Qui dit étape vallonnée dit lutte intense pour prendre la bonne échappée. Sans aspérité, la sortie de Libourne a été l'occasion d'une partie de manivelles dont sont sortis vainqueurs Anthony Delaplace, Anthony Turgis et Tim Declercq

Une étape classique, scandée par l'abandon sur chute de Mark Cavendish. Après une vague du peloton, le Manx Missile s'est retrouvé seul à terre. Nul besoin d'avoir fait médecine : quand le bras est mis en écharpe, c'est que la clavette est en miettes. À 38 ans, le sprinteur rêvait de devenir l'unique recordman des victoires sur le Tour devant Eddy Merckx. Deuxième à Bordeaux à cause d'un foutu dérailleur récalcitrant, le Cav' reste à 34 succès et on doute fortement de sa participation à la Grande Boucle l'année prochaine. 

Asgreen, les fils qui se touchent

Les oreillettes peuvent tuer le spectacle mais on aurait adoré être dans les voitures de la Soudal-Quick Step quand Kasper Asgreen est sorti du peloton à une trentaine de kilomètres de Limoges. Le Danois est parti en chasse-patate pour une raison encore plus inconnue que le "Tracteur" Declercq labourait à l'avant... Le Wolfpack n'est plus ce qu'il était ma bonne dame ! L'escapade n'a même pas duré 15 bornes. 

Moins d'une minute d'avance et encore 20 kilomètres à parcourir : la Cofidis de Bryan Coquard apportait son soutien à la Jumbo-Visma en tête de peloton pour rentrer. Battu de 28 millimètres par Marcel Kittel à Limoges en 2016, le Français avait un compte à rendre.

Dans la côte de Masmont (4e catégorie), Turgis, spécialiste des classiques, a contré ses deux compagnons d'échappée. Il restait 15 kilomètres et le peloton pouvait voir le Francilien au loin, tandis que Declercq, à la dure, confirmait que le verbe renoncer ne figurait pas son dictionnaire. 

Pedersen passe en force

Ce baroud d'honneur n'a pas ému les trains des sprinteurs qui voulaient revenir le plus près possible avant la côte de Condat-sur-Vienne (4e catégorie) située à 10 bornes de la ligne. Mais ce sont les frelons de la Jumbo-Visma qui ont mis un sacré tour de vis avec un relais monumental de Nathan van Hooydonk. De quoi éjecter quelques prétendants aux fleurs. Christophe Laporte a basculé en tête de peloton avec Jonas Vingegaard dans la roue. Van Aert pouvait déjà serrer les cale-pieds, alors que Turgis mettait la flèche à 8 kilomètres de l'arrivée. 

Victor Campenaerts a jailli et provoqué une cassure pendant quelques secondes. Derrière, une chute a impliqué Simon Yates, 4e du général, Mikel Landa, 11e, et Steff Cras, 13e et leader dans la montagne de TotalÉnergies qui, lui, n'est pas reparti.

Dans la dernière ligne droite en faux plat montant, Mathieu van der Poel semblait avoir amené Philipsen dans les meilleures conditions mais, cette fois, le maillot vert a été impuissant. Le Danois, en force, a résisté jusqu'au bout pour s'imposer avec un bon demi-vélo d'avance. 

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