Lors du rassemblement de mars, Kolo Muani joue sa place dans le groupe des Bleus à l'Euro

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Lors du rassemblement de mars, Kolo Muani joue sa place dans le groupe des Bleus à l'Euro
Kolo Muani, qui espère être à l'Euro 2024, joue gros lors de ce rassemblement.
Kolo Muani, qui espère être à l'Euro 2024, joue gros lors de ce rassemblement. AFP
Sélectionné en tant que 23ᵉ joueur en mars par DD, le joueur du PSG sait qu'il y a une possibilité selon laquelle il pourrait se retrouver sans Euro. À lui de prouver durant ces quelques jours qu'il mérite sa place…

Pas du genre à innover, ni à tenter quelque chose, Didier Deschamps a confirmé la semaine passée la présence de Randal Kolo Muani dans la liste des 23 avant l'Euro 2024. Une convocation qui fait du bruit au regard de son temps de jeu ces dernières semaines et, surtout, de ses performances depuis le début de saison. Quand une question sur la gestion de Kylian Mbappé par Luis Enrique lui a été posée, le sélectionneur tricolore en a profité pour exprimer son inquiétude quant à la situation de l'ancien Nantais : "s'il pouvait donner plus de temps de jeu à Kolo Muani…"

Ça l'arrangerait fortement. Depuis son arrivée au PSG, l'attaquant français n'a pas montré le visage qu'il a pu avoir lorsqu'il était à Francfort. Qu'ils paraissent loin ses 23 buts et 14 passes décisives répartis entre la Bundesliga, la Coupe d'Allemagne et la Ligue des champions.

La situation de RKM et l'imbroglio Deschamps-Luis Enrique 

Son transfert, à hauteur de 90 millions d'euros, est forcément lourd à porter et, dès sa signature, les attentes étaient forcément hautes. La pression, elle, est logiquement d'un autre standing du côté du Parc des Princes. Des faits à prendre en compte inévitablement, même si son coach au PSG s'est empressé de défendre le temps de jeu et le niveau de son joueur : "Kolo Muani a 1600 minutes au plus haut niveau cette saison, dans une situation qu'il n'a jamais connue. Je suis content de lui, quand il joue dans l'axe ou sur un côté. Je l'aime bien, il est polyvalent et je sais où il doit jouer. Mais ici, c'est le PSG et il va donner le maximum, même à l'entraînement. Il doit être prêt quand je fais appel à lui et c'est aussi ce que les supporters attendent de lui"

Nouvel imbroglio entre sélectionneur et entraîneur, quand tu nous tiens. Chacun défend ses intérêts, pas nouveau dans ce genre de situation entre sélectionneur et entraîneur. Mais le constat est tout de même simple : Randal Kolo Muani va devoir montrer plus lors de ses apparitions sous les couleurs du PSG. Face à Montpellier, dimanche dernier, le Français a été aligné d'entrée après plusieurs matches en ayant démarré sur le banc de touche. On pensait que Gonçalo Ramos était en train de gagner la bataille du numéro 9 - après avoir été titularisé contre la Real notamment -, mais celui qui compte 19 sélections n'avait pas encore dit son dernier mot. 

À la Mosson, Paris en plante six et Kolo Muani participe à la fête en délivrant deux passes décisives. Pas mal quand vous jouez à votre poste de prédilection, et ce, après une période de peu de temps de jeu. "Je vois les critiques depuis mon arrivée au PSG. Et les critiques font évoluer, c’est bon à entendre, expliquait-il début février dans les colonnes d'Onze Mondial. C’est comme les conseils. Il faut prendre en compte les critiques et s’améliorer pour que ces mêmes critiques disparaissent. C’est logique. (…) Concernant le prix du transfert, il est important. Personnellement, il est dur à digérer. C’est une autre pression à assumer pour moi. Je digère petit à petit. Mais je vais te faire une confidence : avec le temps, les gens diront que c’était un bon prix pour Randal Kolo Muani. Je sais qu’en ce moment les gens disent : '90 millions pour Kolo Muani, c’est quoi ça ?'. Moi, je dis : 'Ils verront'."

Le Français le sait, il va devoir en montrer plus d'ici à la fin de l'année s'il veut faire partie des 23 qui s'envoleront. Son premier objectif étant atteint, celui d'être "appelé en mars", maintenant, il va falloir répondre positivement à DD"il faut y aller étape par étape. Je ne me projette pas trop. Je n’ai pas une place attitrée en équipe de France. Je me bats tous les jours pour être appelé par le sélectionneur. J’ai vu ce que le sélectionneur a dit à mon sujet, ça m’a touché. À moi de bosser désormais. Je dois prouver en club. Mais l’objectif est d’être dans la liste et de remporter l’Euro. On a une belle génération, on peut dire qu’on est favoris. Je vais tout faire pour être à cet Euro en tout cas."

Toc toc toc, c'est la concurrence !

Le sélectionneur des Bleus l’a dit, il a déjà en tête "un noyau dur d’une petite vingtaine de joueurs" pour la prochaine grande compétition. RKM en fait partie… pour l’instant. Mais il devra jouer, car la situation pourrait évoluer. "C’est déjà arrivé à lui ou à d’autres joueurs", a-t-il rappelé la semaine passée. Parce que derrière lui – qui semblerait être le numéro 23 de la liste -, ça tape fort à la porte, même si un profil similaire à l'ancien Nantais est difficile à trouver. À son poste, une renaissance de Christopher Nkunku – toujours indisponible à cause d'une blessure à la cuisse - à Chelsea pourrait être néfaste au joueur du PSG. Il y a aussi l'éternel Ben Yedder, toujours aussi important à Monaco. 

Mais DD ne serait pas forcément obligé de sélectionner un autre attaquant de pointe à proprement parler, considérant que la position peut être couverte par Olivier Giroud, Marcus Thuram et, en cas de blessure pendant la compétition des deux hommes, Kylian Mbappé. Bradley Barcola, sensation à Paris et chouchou de Luis Enrique, entre également dans la discussion : "il fait partie des joueurs que l'on suit, avec un enchaînement de matchs où il a fait des belles choses. Il sera dans la liste de Thierry Henry, qui la donnera après. Moussa Diaby a une dizaine de sélections, a fait voir de belles choses, ça me semblait logique de le rappeler. Je ne sais pas ce qu'il se passera d'ici au mois de mai vu tous les matchs que les joueurs auront à jouer d'ici là, ça pourra être différent."

Enfin, dans la famille "surprise surprise", on peut nommer Martin Terrier, Pierre Lees-Melou, Mahdi Camara et… Téji Savanier. Le premier est en train de (re)prouver qu'il a le niveau pour l'équipe de France. Sa blessure a été gérée à la perfection par le Stade Rennais et le joueur de 27 ans a déjà inscrit huit buts toutes compétitions confondues. Sa qualité technique et sa finesse lui assurent un football facile, simple et plaisant à voir jouer : il rappelle ce qui se faisait de mieux dans les années 2000 au poste de second attaquant. Le deuxième est l'Homme – avec un grand H – du Stade Brestois cette saison. C'est une autre position, mais sa sélection récompenserait le formidable travail des Bretons. Comme celle de son coéquipier, Mahdi Camara, qui a montré jusqu'ici des choses très intéressantes en tant que milieu offensif : percutant, finisseur, déstabilisateur. 

Pour le dernier cité, ce serait plus pour la passion du football. Car nous sommes des amoureux du ballon rond avant tout et que Savanier caresse le cuir de son pied gauche comme personne en Ligue 1. Réponse en mai ! Mais avant ça, pour RKM, l'opportunité est trop belle pour marquer des points. 

Pablo Gallego - Senior News Editor
Pablo Gallego - Senior News EditorFlashscore News France
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