Les Français du Real Madrid, des atouts essentiels d'Ancelotti pour le Clásico

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Les Français du Real Madrid, des atouts essentiels d'Ancelotti pour le Clásico

Les quatre Français du Real Madrid réunis avec la Supercoupe d'Europe remportée en août.
Les quatre Français du Real Madrid réunis avec la Supercoupe d'Europe remportée en août. Profimedia
Ce dimanche 16 octobre, le Real Madrid reçoit le FC Barcelone dans le cadre de la 9e journée de LaLiga. À l'occasion du premier Clásico de la saison 2022-2023, la rédaction de Flashscore s'est penché sur les quatre Français du Real Madrid. Portraits.

Karim Benzema (34)

Karim Benzema n'arrive pas dans la meilleure des formes pour le Clásico de dimanche. Le capitaine du Real Madrid traverse une période de disette face aux buts, n'ayant pas marqué depuis la 3ᵉ journée de Liga face à l'Espanyol de Barcelone, soit le 28 août dernier. Les blessures ne l'ont pas épargné non plus. Face au Celtic FC en Ligue des champions, le 6 septembre, le Français ressent une douleur au genou droit et sort en première mi-temps. Il est alors indisponible jusqu'à la trêve internationale et rate trois matches.

Mais ce n'est pas tout. Le week-end dernier, Karim Benzema a été laissé au repos face à Getafe par simple précaution. Carlo Ancelotti justifie l'absence du Nueve par le fait qu'il ait "joué deux matches de 90 minutes après une blessure" et qu'il était "fatigué". L'ancien Lyonnais arrive donc au Clásico "reposé" mais pas au top, si l'on s'en tient aux statistiques. 

À titre de comparaison, l'an passé, à la même période, Benzema avait marqué 10 buts. Cette saison, il est à 4 buts toutes compétitions confondues. Malgré tout, l'importance du Français sur le terrain est indéniable, et s'il choisit de revenir au mieux face à Barcelone, son association avec Vini Jr. et Rodrygo, tous deux excellents jusqu'à présent, risque d'être létale face à une équipe amoindrie.

Quoi de mieux que de délivrer une belle copie lors d'un Clásico, juste avant de recevoir son premier Ballon d'Or lundi ? Rendez-vous dimanche à 16h15, au Santiago Bernabéu. 

Aurélien Tchouaméni (22)

Aurélien Tchouaméni est très certainement l'un des meilleurs joueurs de Carlo Ancelotti cette saison. Arrivé à l'été dernier pour 80 millions d'euros hors bonus, le transfert du milieu de terrain français avait fait beaucoup parler. Les plus sceptiques ne comprenaient pas son choix de rejoindre une équipe avec un milieu de terrain aussi fixe et défini : Modrić, Kroos et Casemiro. Cependant, des événements se sont produits depuis sa signature, comme le départ du Brésilien à Manchester United, et Tchouaméni s'est installé comme la pierre angulaire de l'équipe d'Ancelotti au poste de 6.

Laissé seulement au repos contre Majorque par le staff madridista lors de la 5ᵉ journée de Liga, l'ancien Monégasque a disputé des minutes dans toutes les rencontres de son club et de sa sélection cette saison. Se complétant parfaitement bien avec les deux tauliers croate et allemand, Tchouaméni a assimilé très rapidement ce qu'on lui demandait. Et on sait qu'il peut être très difficile de s'intégrer à 22 ans dans ce club, fait qui montre toute sa maturité, en dehors et sur le terrain. 

Le Français a déjà fait oublier Casemiro. Il est doté d'une facilité déconcertante à bien se positionner et à anticiper. À l'aise balle au pied, ses sorties de balles rassurent. Il sait se projeter et créer des occasions, comme face à l'Espanyol lorsqu'il a délivré une passe décisive à Vini Jr. Il est donc ultra-complet et jouera ce dimanche son premier Clásico

Ferland Mendy (27)

L'assurance tous risques des Merengues. Ferland Mendy est celui qui apporte de la stabilité et de la solidité défensive au Real Madrid de Carlo Ancelotti. Robuste latéral gauche, le Français apporte de la sérénité lorsqu'il est titulaire. Dimanche, s'il est titulaire, il aura très certainement en face de lui Ousmane Dembélé, ailier feu follet qu'il connaît très bien. Le genre d'attaquant face à qui il arrive à faire front. 

Offensivement, c'est là où Ferland Mendy pèche. La plupart des critiques qu'il peut recevoir reposent sur cet aspect. Parfois lent dans sa prise de décision et assez limité sur l'aspect technique, l'ancien joueur de l'OL n'apporte pas suffisamment sur l'aspect offensif comme pouvait le faire un Marcelo ou même un Roberto Carlos. Mendy assure tout de même un minimum, même si les supporters merengues ont été habitués à mieux dans le jeu lors des 20 dernières années.

Lorsqu'il décide de faire tourner, Carlo Ancelotti place justement David Alaba qui apporte une plus-value sur les phases offensives. Malgré tout, le latéral gauche français devrait retrouver son couloir face au Barça dimanche. N'ayant pas joué le week-end dernier face à Getafe, le coach italien a décidé de le laisser au repos pour qu'il soit en forme pour le Clásico

« Le plus important pour ce match, c'est d'être solide, solidaire défensivement et de jouer en collectif. Je pense que nous n'avons pas encore perdu parce que nous sommes très unis, nous travaillons collectivement, nous nous comprenons bien », a déclaré Ferland Mendy à Realmadrid TV juste avant le Clásico

Eduardo Camavinga (19)

On l'oublie très souvent, mais Eduardo Camavinga n'a que 19 ans. Et pourtant, il est l'un des joueurs de l'effectif qui subit le plus de critiques, qu'elles soient positives ou négatives. Cette saison, le jeune Français a disputé des minutes dans tous les matches du Real Madrid. Soit il est titulaire, soit il entre en jeu, mais fait important : il joue beaucoup plus que l'année dernière à la même période. 

Effectivement, depuis le mois de mars de la saison passée, Camavinga est devenu un joueur de sortie de banc essentiel. Face au PSG, à Chelsea et à Manchester City en Ligue des champions, il est un joueur-clé dans chacune des remontadas : à la récupération, au départ d'une action de buts ou en cassant des lignes en une accélération. Sur le but de Benzema face aux Blues qui offre la qualification, c'est lui qui récupère et lance Vini Jr dans la profondeur, le passeur. Face aux Citizens, sur le premier du Real Madrid, c'est Camavinga qui envoie une transversale à Benzema au second poteau, avant que Rodrygo ne marque. 

Lors de sa première saison, il était dans un processus d'adaptation basé sur la patience appliqué aux jeunes joueurs arrivant au Real Madrid. Cette saison, Carlo Ancelotti lui donne plus de temps de jeu et commence à lui déléguer certaines responsabilités. Alors qu'il était un joueur de la rotation devenu douzième homme en fin 2021-2022, Camavinga débute beaucoup plus de matches en 2022-2023. Forcément, l'enchaînement du calendrier serré, dû à un Mondial qui se dispute en novembre, oblige l'Italien de faire plus tourner. Kroos et Modrić sont souvent laissés au repos, ce qui permet à l'ancien Rennais d'avoir plus de temps de jeu.  

Malgré tout, c'est dans cet aspect-là qu'on attend Eduardo Camavinga. Il a prouvé en tant qu'homme de sortie de banc, il doit maintenant s'imposer quand il joue titulaire. Son âge n'est pas à son avantage, vu qu'il est difficile de s'implanter aussi tôt au Real Madrid, mais ses qualités intrinsèques ne manquent pas. Le Français a le bagage pour devenir un milieu de terrain de classe mondiale, mais avant tout, il doit jouer, gagner en expérience et apprendre à canaliser son tempérament lorsqu'il est sur le rectangle vert. 

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